Six cas d’infection au virus West-Nile signalés en PACA

La région Provence-Alpes-Côte d’Azur fait face à une alerte sanitaire avec la détection de six cas d’infection au virus West-Nile.

west-nile – CREDIT : Pixabay

L’Agence régionale de santé (ARS) a pris des mesures immédiates pour contenir la propagation du virus, transmis par les moustiques, et lance un appel à la vigilance.

L’ARS a confirmé mardi la présence de six cas d’infection au virus West-Nile dans la région depuis le début de l’été. Deux personnes ont été contaminées à Gardanne, dans les Bouches-du-Rhône, une à Toulon, dans le Var, et trois autres dans les Alpes-Maritimes, dont deux à Antibes et une à Cannes. À Antibes, où deux cas ont été signalés dans une zone géographiquement proche, une « circulation active du virus est suspectée ».

Face à cette situation, une campagne de communication a été lancée pour sensibiliser la population aux risques liés aux piqûres de moustiques, vecteurs de ce virus. Les professionnels de santé ont également été informés et des mesures de lutte anti-vectorielle ont été déployées.

Selon l’ARS, le virus West-Nile est une maladie virale transmise par les moustiques du genre Culex, qui se contaminent exclusivement au contact d’oiseaux infectés. Contrairement à d’autres maladies comme la dengue, le chikungunya ou la zika, il n’existe pas de transmission interhumaine du virus. L’homme et le cheval sont considérés comme des « hôtes accidentels » du virus.

Dans la majorité des cas, l’infection au virus West-Nile est asymptomatique. Cependant, elle peut se manifester par un syndrome pseudo-grippal, avec des symptômes tels que la fièvre, des maux de tête et des douleurs musculaires. Plus rarement, des complications neurologiques peuvent survenir.

Suite à l’identification des cas, des mesures ont été prises pour contenir la propagation du virus. Des enquêtes sont en cours pour identifier les lieux possibles de contamination. Des interventions de lutte anti-vectorielle ont également été réalisées par l’Entente départementale de démoustication Méditerranée. De plus, des mesures de sécurisation des dons de sang et d’organes ont été temporairement mises en place dans les Bouches-du-Rhône, le Var et les Alpes-Maritimes.