Une contribution exceptionnelle visant 0,3 % des ménages les plus fortunés sera mise en place pour redresser les finances publiques.
contribution exceptionnelle – CREDIT : VarActu
Le ministère du Budget et des Comptes publics a annoncé une contribution « exceptionnelle » visant les ménages les plus fortunés pour redresser les finances publiques. Cette mesure, incluse dans le projet de budget 2025, ne concernera qu’une infime partie des contribuables français, soit environ 0,3 % des ménages. Cette précision a été donnée ce jeudi par Laurent Saint-Martin, ministre du Budget, lors d’une interview sur France 2.
75 000 ménages touchés
Le ministère a indiqué que cette contribution exceptionnelle toucherait environ 75 000 ménages en France, sur un total de 30,6 millions de foyers fiscaux, selon les données de l’Insee en 2021. La mesure s’appliquera à ceux dont les revenus atteignent des niveaux particulièrement élevés. À titre d’exemple, un ménage sans enfant percevant des revenus annuels de 500 000 euros serait concerné. « Nous parlons vraiment des plus fortunés », a souligné Laurent Saint-Martin, insistant sur le fait que cette contribution ne viserait qu’une petite minorité.
Une participation temporaire au redressement
Laurent Saint-Martin a justifié cette mesure en évoquant les efforts fournis par l’État pour protéger l’emploi, les revenus et la croissance ces dernières années. Il considère donc légitime de demander à cette catégorie de ménages d’apporter une contribution exceptionnelle et temporaire pour participer au redressement des finances publiques.
Le ministre a également précisé que cette contribution concernerait les ménages les plus aisés, mais que ses modalités exactes, notamment la durée de son application, seraient encore à débattre. Il a toutefois insisté sur le caractère temporaire de la mesure, tout comme les taxes exceptionnelles imposées aux très grandes entreprises par le passé.
Pas d’augmentation généralisée des impôts
En réponse aux inquiétudes concernant une possible hausse généralisée de l’impôt sur le revenu, Laurent Saint-Martin a rassuré en affirmant qu’il n’y aurait ni augmentation généralisée ni désindexation du barème de l’impôt sur le revenu. Le gouvernement souhaite maintenir l’équité fiscale tout en concentrant cet effort sur les foyers les plus aisés.