Nouvelle alerte à la bombe au collège Ségurane de Nice entraîne fermeture et enquête. Les établissements scolaires font face à une vague d’alertes infondées en France.

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Alerte bombe collège Ségurane – CREDIT : Var Actu

Le collège Ségurane, situé dans le centre-ville de Nice, a été confronté à une nouvelle alerte à la bombe ce mardi matin, entraînant la fermeture de l’établissement. Cet incident intervient après une menace similaire reçue la veille, illustrant une série inquiétante d’alertes infondées affectant les établissements scolaires à travers la France.

Vers 7h30, le collège a reçu une menace par e-mail, comme cela avait déjà été le cas la veille. En conséquence, les portails de l’établissement sont restés fermés à l’heure habituelle du début des cours. Les élèves ont été renvoyés chez eux, tandis que d’autres ont été redirigés vers des lieux sécurisés, tels que la colline du Château, accompagnés par des adultes.

Les équipes cynophiles spécialisées dans la détection d’explosifs ont été dépêchées sur les lieux pour procéder aux vérifications d’usage. Le rectorat, contacté par les médias locaux, a indiqué que les cours ne reprendraient que si les forces de police levaient les doutes quant à la présence éventuelle d’une bombe.

Cette alerte à la bombe s’inscrit dans un contexte plus large de menaces par e-mail qui visent de nombreux établissements scolaires depuis septembre en France. Rien que ce lundi, plusieurs collèges de Nice, dont Catherine-Ségurane, Frédéric-Mistral et Alphonse-Daudet, ont été ciblés. Les réponses des établissements ont varié entre l’évacuation et le confinement des élèves à l’intérieur des bâtiments.

Face à cette vague d’alertes, Charles Ange Ginésy, représentant du Département des Alpes-Maritimes, a annoncé le dépôt d’une plainte pour ces actes de malveillance. L’objectif est de retrouver et de punir les auteurs de ces fausses alertes, conformément à la législation en vigueur. Selon l’article 322-14 du Code pénal, la communication ou la divulgation d’une fausse information dans le but de faire croire à un danger imminent est passible de deux ans d’emprisonnement et d’une amende de 30.000 euros.