La Semaine européenne de la mobilité 2024 invite à repenser nos déplacements, mais les infrastructures du Var sont-elles adaptées à la mobilité douce ?

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Semaine européenne de la mobilité – PHOTO : VarActu

Du 16 au 22 septembre 2024, la Semaine européenne de la mobilité met à l’honneur les modes de transport durables à travers le continent. Cet événement vise à encourager l’adoption de pratiques plus respectueuses de l’environnement, telles que la marche, le vélo ou l’utilisation des transports en commun. Mais dans le Var, les habitants ont-ils réellement les moyens de se passer de la voiture ? Témoignages.

Des infrastructures encore insuffisantes selon certains usagers

Si la Semaine de la mobilité invite à repenser nos déplacements, de nombreux Varois estiment que les infrastructures ne sont pas encore à la hauteur des ambitions européennes en matière de mobilité douce. C’est le cas de Claire, une résidente de Toulon qui utilise son vélo pour se rendre au travail : « Les pistes cyclables existent, mais elles sont souvent discontinues. On se retrouve parfois en pleine circulation, sans protection, ce qui peut être dangereux, surtout aux heures de pointe. »

De nombreux usagers pointent également du doigt le manque de connexions efficaces entre les transports en commun et les infrastructures dédiées aux vélos. « À chaque fois que je dois prendre le bus ou le train avec mon vélo, c’est un vrai casse-tête. Peu d’espaces sont réservés pour les vélos, et les horaires ne sont pas toujours compatibles », explique Amin, habitant de La Seyne-sur-Mer.

Des initiatives encourageantes, mais encore limitées

Malgré ces critiques, certaines initiatives montrent que la mobilité douce progresse dans le Var. La métropole Toulon Provence Méditerranée (TPM) a investi ces dernières années dans la création de nouvelles pistes cyclables et le développement des transports en commun. Des bornes de recharge pour vélos électriques ont également été installées dans plusieurs communes, facilitant ainsi les déplacements quotidiens.

« Il y a des efforts, c’est indéniable. Mais il faut que cela aille plus loin pour que cela devienne une véritable alternative à la voiture. Pour l’instant, beaucoup d’entre nous continuent de privilégier la voiture parce que c’est plus pratique », confie Julien, habitant de Fréjus, qui aimerait voir plus de lignes de bus et de pistes cyclables sécurisées dans sa ville.