En 2024, 3 190 personnes ont perdu la vie sur les routes de France. Un bilan stable mais qui montre que la lutte pour la sécurité routière reste essentielle.
Sécurité routière 2024 France bilan – CREDIT : VarActu
La Sécurité routière a publié son bilan pour l’année 2024 en France. 3 190 personnes ont perdu la vie sur les routes métropolitaines, soit une augmentation de 0,7 % par rapport à 2023. Bien que le nombre de décès reste sous la barre des 3 200 pour la deuxième année consécutive, les chiffres montrent que les efforts pour améliorer la sécurité routière doivent se poursuivre.
Qui sont les victimes des accidents de la route ?
Parmi les 3 190 victimes recensées en 2024 :
1 535 étaient des occupants de voitures,
726 étaient des usagers de deux-roues motorisés,
451 étaient des piétons,
222 étaient des cyclistes,
44 utilisaient une trottinette électrique, un gyropode ou un gyroskate.
Les jeunes adultes (18-24 ans) restent la catégorie la plus vulnérable avec 531 décès, soit un risque deux fois supérieur à la moyenne nationale. Les seniors de plus de 75 ans suivent de près avec 527 morts, représentant une part importante des victimes.
Des hommes majoritairement responsables des accidents
Comme les années précédentes, les hommes sont surreprésentés parmi les victimes et les auteurs d’accidents. Ils représentent 78 % des tués, 75 % des blessés graves et 84 % des responsables présumés d’accidents mortels. Ces chiffres soulignent une problématique persistante liée aux comportements au volant, notamment la vitesse, l’alcool et l’inattention.
Où ont lieu les accidents mortels ?
Les routes hors agglomération restent les plus meurtrières :
60 % des décès et 48 % des blessés graves y ont été recensés,
En agglomération, on dénombre 32 % des décès et 45 % des blessés graves,
Les autoroutes comptabilisent 242 décès et 1 100 blessés graves.
Le nombre de blessés en légère diminution
En 2024, 233 000 personnes ont été blessées dans un accident de la route, un chiffre en baisse de 0,8 % par rapport à 2023. Parmi elles, 16 000 blessés graves ont été recensés, soit une diminution de 0,6 %.
