Les Bouches-du-Rhône en vigilance sécheresse en raison d’un déficit hydrique. Le Var pourrait être concerné prochainement si la situation ne s’améliore pas.
Le préfet des Bouches-du-Rhône a placé l’ensemble du département en vigilance sécheresse en raison d’un déficit de précipitations marqué et d’une situation préoccupante sur la nappe de Crau. Une situation qui pourrait bientôt toucher le Var, déjà sous surveillance.
Une pluviométrie insuffisante malgré les précipitations
Si des pluies sont tombées ces derniers mois, elles restent insuffisantes pour compenser le déficit accumulé depuis novembre 2024. Selon la préfecture des Bouches-du-Rhône, les précipitations de novembre, décembre et janvier n’ont pas permis de recharger efficacement les nappes phréatiques et les cours d’eau affichent des niveaux préoccupants.
Le constat est particulièrement alarmant sur la nappe de Crau, dont les niveaux sont en baisse rapide, plus encore que lors des années précédentes marquées par des épisodes de sécheresse. Face à cette situation, les autorités appellent tous les usagers – particuliers, entreprises, agriculteurs – à adopter une gestion plus économe de l’eau potable et des ressources locales.
Le Var sous surveillance
Si le Var n’a pas encore été placé en vigilance sécheresse, la situation hydrologique y est également préoccupante. En 2023 déjà, le département avait connu plusieurs restrictions d’eau précoces, et l’année 2025 pourrait suivre le même chemin si les précipitations restent déficitaires.
Les spécialistes surveillent notamment le niveau des nappes phréatiques et des réserves hydriques, dont l’état pourrait justifier des mesures de restriction dans les semaines à venir.
Des mesures pour anticiper la crise
En plaçant les Bouches-du-Rhône en vigilance sécheresse, les autorités espèrent sensibiliser la population avant d’en arriver à des restrictions plus strictes. Un appel à la sobriété hydrique est lancé, notamment pour les prélèvements directs dans la nappe de Crau et les usages domestiques, agricoles et industriels.
Si la situation ne s’améliore pas rapidement, des restrictions d’usage de l’eau pourraient être mises en place, à l’image des interdictions d’arrosage, de remplissage des piscines ou encore des limitations pour l’irrigation agricole.
