Une polémique éclate à l’Assemblée nationale avec des accusations de harcèlement sexuel impliquant le député RN Frank Giletti, qui conteste vivement les faits.
Frank Giletti harcèlement sexuel – CREDIT : Wikimédia Commons
Les premières semaines de la nouvelle législature sont marquées par une polémique inattendue. Selon des révélations du Canard Enchaîné, le député Rassemblement National (RN) Frank Giletti aurait sollicité une faveur sexuelle en échange de son vote à l’élection des secrétaires de l’Assemblée nationale. Cette affaire met en lumière des accusations graves de harcèlement sexuel au cœur de la vie politique française.
Des accusations embarrassantes
L’incident allégué se serait produit après une séance parlementaire tardive. Selon le rapport, Frank Giletti aurait proposé à sa collègue de la majorité, Annaïg Le Meur, de lui « masser le sexe » pour obtenir son soutien lors du vote pour un poste de secrétaire de l’Assemblée nationale. La conversation aurait eu lieu dans un contexte informel, mais les propos tenus sont jugés extrêmement problématiques. Annaïg Le Meur aurait interpellé Frank Giletti sur son intention de voter pour elle, recevant en réponse une offre inappropriée de la part de l’élu d’extrême droite.
La réaction de l’élu mis en cause
Frank Giletti a vigoureusement contesté ces accusations. Dans une déclaration à Var Matin, il a expliqué que ses propos avaient été prononcés sur le ton de la plaisanterie, après une séance parlementaire éprouvante. Il a ajouté qu’il avait refusé une invitation à prendre un verre et que, selon lui, la réponse donnée à Annaïg Le Meur ne devait pas être prise au sérieux. L’élu varois a dénoncé ce qu’il appelle un « lynchage insupportable » et a nié avoir eu des gestes ou attitudes déplacés. De plus, il a annoncé son intention de porter plainte contre le Canard Enchaîné pour diffamation.
Les répercussions et la réaction politique
Cette affaire jette une ombre sur le début de la législature et soulève des questions sur le climat de respect et d’éthique au sein de l’Assemblée nationale. Le débat sur les comportements inappropriés dans le milieu politique se voit relancé, et il est probable que cette affaire alimentera les discussions sur les standards de conduite des élus. Le développement de cette situation pourrait également avoir des implications pour la réputation des partis politiques concernés.