L’annonce de l’ouverture d’une salle de consommation à moindre risque à Marseille suscite une forte opposition de la part des riverains et des politiciens locaux. L’émoi est particulièrement vif en raison de l’absence de consultation préalable et des implications potentielles pour la sécurité et la qualité de vie dans le quartier.
salle consommation Marseille – CREDIT : Google Maps
Alors que la validation finale du projet est toujours en attente du Ministère de la Santé, la situation semble s’envenimer.
Choix du lieu : une décision controversée
Le projet de salle de consommation (la « salle de shoot ») à moindre risque, situé au 110 boulevard de la Libération, a été annoncé sans une consultation publique préalable. Ceci a exacerbé les tensions dans un quartier qui compte pas moins de 13 établissements accueillant des enfants. Les riverains estiment que le processus décisionnel a manqué de transparence et craignent une détérioration de la sécurité dans leur quartier.
Les enjeux de sécurité
Les habitants du quartier s’inquiètent des implications sécuritaires que pourrait avoir l’installation de cette salle de consommation. La fréquentation du futur lieu par des personnes en situation de précarité, associée à la consommation de substances, fait craindre une hausse de l’insécurité dans un quartier jusque-là paisible. L’inquiétude est d’autant plus grande que les riverains déplorent déjà un manque de clarté dans le processus qui a conduit à cette décision.
Une opposition organisée
Pour faire entendre leur mécontentement, des riverains et des associations locales prévoient des manifestations et des pétitions. Ils espèrent ainsi mettre la pression sur les élus pour reconsidérer la décision. Les élus d’opposition locaux, également inquiets, comptent porter la question devant le conseil municipal. La mobilisation s’intensifie, et l’issue du projet est plus incertaine que jamais.
Vers une remise en question ?
Le feu vert final pour la salle de consommation dépend du Ministère de la Santé. Dans ce contexte tendu, les chances que le projet aboutisse sans modification semblent de plus en plus minces. Les questions soulevées par les riverains et les élus pourraient bien inciter les autorités à reconsidérer leur position, voire à chercher un autre emplacement pour ce projet controversé.