Une saisie exceptionnelle dans le Var met en lumière un trafic de voitures de luxe, avec de possibles connexions à des réseaux criminels internationaux.
Saisie voitures de luxe Var criminalité – PHOTO : Gendarmerie Nationale
Les gendarmes de Brignoles ont frappé fort en découvrant un réseau lié à la location de véhicules haut de gamme. Une enquête au long cours dévoile des ramifications possibles à l’international.
Une saisie spectaculaire dans le luxe
Sous la direction du parquet de Draguignan, les gendarmes de la Brigade de Recherches de Brignoles ont procédé, le 12 novembre, à une saisie impressionnante. Douze voitures de luxe ont été confisquées, parmi lesquelles figurent des modèles prestigieux comme la Lamborghini Urus, la Lamborghini Huracan Spyder ou encore la Rolls Royce Cullinan Mansory. La liste inclut également des Audi RS4, RS6 et RS7, une Mercedes Classe G Brabus et plusieurs BMW. À cela s’ajoutent un jet-ski, une montre de collection, des objets de maroquinerie haut de gamme et une importante somme d’argent liquide. La valeur totale de cette saisie s’élève à 1,7 million d’euros.
Une enquête débutée en 2022
Cette opération est le fruit d’une enquête de près de deux ans. Tout a commencé le 16 décembre 2022 avec l’interception d’une Lamborghini immatriculée en Allemagne et dépourvue de plaque avant. Ce véhicule appartenait à une société spécialisée dans la location de voitures de luxe, un détail qui a éveillé les soupçons des enquêteurs.
Au fil des investigations, les gendarmes ont découvert un réseau complexe impliquant des véhicules majoritairement immatriculés en Pologne. Ces voitures étaient souvent « sous-louées » dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Les conducteurs, bénéficiant de plaques étrangères, échappaient ainsi aux sanctions pour excès de vitesse et autres infractions.
Des ramifications internationales
L’enquête a également révélé que certains véhicules étaient volés. Les éléments saisis laissent penser que la société de location, au cœur de ce trafic, pourrait avoir des liens avec des réseaux de criminalité organisée à l’échelle internationale. La Gendarmerie nationale précise que l’affaire est loin d’être close et que les investigations se poursuivent.