Opération de police à Marseille : saisie d’un fusil à pompe, de drogues et arrestation de deux suspects dans le quartier de la Belle-de-Mai.
marseille saisie – CREDIT : VarActu
Intervention policière dans le quartier de la Belle-de-Mai
À Marseille, un important coup de filet a été réalisé par la brigade spécialisée de terrain (BST) ce jeudi soir. Dans le quartier de la Belle-de-Mai, deux individus âgés de 29 et 24 ans, soupçonnés de trafic de drogues, ont été interpellés par les forces de l’ordre. Cette opération a permis la saisie d’un fusil à pompe approvisionné, de quantités significatives de cannabis et de cocaïne, ainsi que d’argent en numéraire.
Une surveillance méticuleuse révèle un arsenal
Les événements ont commencé à se dérouler vers 19h30, près de la rue Loubon, un lieu connu pour être un point de deal actif. Les policiers, lors de leur surveillance, ont remarqué un groupe suspect, dont les membres semblaient être impliqués dans la vente de stupéfiants. Parmi eux se trouvaient des guetteurs, chargés de signaler toute approche policière.
Découverte d’un fusil à pompe et fuite des suspects
Les agents de la BST, en observant attentivement la scène, ont constaté la présence d’un fusil à pompe posé à côté du groupe. Face à ce danger imminent, une intervention rapide a été décidée pour sécuriser l’arme et appréhender les individus concernés. Les suspects ont tenté de s’échapper, mais deux d’entre eux ont été rattrapés après une brève course-poursuite. L’un a essayé de se débarrasser des stupéfiants et de l’argent qu’il possédait, tandis que l’autre détenait également une somme considérable en espèces.
Saisie importante et contexte de violence
Environ 130 grammes de résine et d’herbe de cannabis, une dizaine de grammes de cocaïne, et 820 euros en espèces ont été saisis. Le fusil à pompe, équipé de deux cartouches, témoigne d’une réalité inquiétante dans ces zones de trafic où les armes sont fréquemment utilisées pour des règlements de comptes ou pour dissuader la concurrence.
Remise en liberté provisoire des suspects
Malgré l’arrestation, les suspects ont été relâchés en raison de contraintes procédurales. Ils n’ont pas été présentés à temps à un officier de police judiciaire (OPJ), ce qui a conduit à leur libération temporaire. Ils devront cependant répondre de leurs actes lors de futurs interrogatoires dans le cadre de l’enquête en cours.