Saint-Valentin : quand les achats en couple deviennent un sujet sensible

Saint-Valentin et argent : une étude révèle que 29% des Français en couple ont déjà caché un achat ou menti sur son prix. Découvrez les chiffres marquants.

Saint-Valentin dépenses cachées en couple – CREDIT : Pexels

Alors que la Saint-Valentin approche et que de nombreux couples réfléchissent aux cadeaux à offrir, une étude menée par Flashs pour Hostinger auprès de 2 000 Français met en lumière un aspect souvent tabou des dépenses amoureuses : les achats cachés et les petits écarts avec la vérité sur le prix des cadeaux. Entre dépenses dissimulées, quêtes de bonnes affaires et disputes potentielles, le shopping en couple n’est pas toujours un long fleuve tranquille.

Couple et dépenses : entre amour et petits mensonges

Selon l’étude, près d’un couple sur quatre (24%) a déjà connu une dispute liée à un achat. Ce chiffre illustre bien les tensions qui peuvent naître lorsqu’un partenaire estime que l’autre a dépensé trop, ou qu’un achat superflu a été effectué sans consultation.

Et pour éviter ces conflits, certains n’hésitent pas à mentir sur le montant réel d’un achat ou à le cacher complètement. 29% des personnes en couple reconnaissent avoir déjà dissimulé une dépense ou minimisé son prix auprès de leur moitié.

Des habitudes de dissimulation différentes selon les sexes

Si tout le monde n’a pas les mêmes raisons de masquer une dépense, les types d’achats cachés diffèrent selon les genres :

• 65% des femmes ayant dissimulé un achat l’ont fait pour des vêtements, contre 33% des hommes.
• 41% des hommes concernés par ces achats cachés ont minimisé leurs dépenses en loisirs et activités, contre seulement 16% des femmes.

Ce phénomène peut être lié aux stéréotypes de consommation : les achats de mode sont souvent considérés comme plus impulsifs, tandis que les loisirs et divertissements peuvent être perçus comme des dépenses non essentielles.

Le pouvoir des bonnes affaires : entre fierté et achats inutiles

Un autre enseignement de l’étude concerne la chasse aux bonnes affaires, qui influence fortement les comportements d’achat. 58% des Français avouent avoir déjà acheté un produit dont ils n’avaient pas besoin, simplement parce qu’ils pensaient faire une bonne affaire.

Mais loin d’être perçue comme une faiblesse, cette tendance est souvent source de satisfaction : 54% des Français affirment que dénicher une bonne affaire leur procure un sentiment de compétence et de débrouillardise. Cette sensation est encore plus marquée chez les 18-34 ans, où 68% déclarent ressentir de la fierté après un achat malin.

Un impact au-delà du couple

Si ces comportements de consommation influencent les relations amoureuses, ils révèlent aussi des tendances plus globales sur la gestion de l’argent et le rapport aux achats. Entre prudence budgétaire, influence des promotions et volonté d’optimiser chaque dépense, les Français restent très attachés à l’idée de bien acheter, quitte à parfois tromper leur entourage sur la réalité de leurs achats.

Pour en savoir plus sur cette étude, retrouvez l’analyse détaillée sur le site de Hostinger.