Saint-Tropez : un yacht échoué relevé pour éviter un désastre environnemental

Opération de relevage d’un yacht échoué à Saint-Tropez après une fuite d’hydrocarbures. Risques maîtrisés pour l’environnement.

yacht échoué à Saint-Tropez – CREDIT : Préfecture maritime de la Méditerranée

Une épave en péril depuis mi-septembre

Le yacht en question, ancré dans l’anse des Canebiers, avait déjà chaviré à deux reprises, une première mi-septembre, puis début octobre. Les incidents répétés avaient laissé l’épave instable et partiellement immergée, posant des risques de navigation pour les bateaux avoisinants. Malgré plusieurs mises en demeure adressées par la préfecture maritime, le propriétaire n’avait pas pris les mesures nécessaires pour sécuriser l’embarcation.

Un risque environnemental pris très au sérieux

Le 14 octobre, une fuite d’hydrocarbures a été détectée autour de l’épave, accentuant l’urgence d’une intervention. Craignant une pollution accrue, la préfecture maritime a mobilisé des moyens conséquents pour contenir la situation. Des équipes spécialisées, notamment la cellule anti-pollution de la base navale de Toulon et des plongeurs-démineurs de la marine nationale, ont installé un barrage flottant pour limiter la dispersion des hydrocarbures dans l’eau.

Une opération complexe de relevage

L’intervention a débuté le lundi 21 octobre avec la mise en place de parachutes de relevage, dispositifs permettant de stabiliser et de remonter progressivement l’épave. Dès le lendemain, le yacht a pu être gruté et transporté sur le quai technique du port de Saint-Tropez, sécurisant ainsi la zone maritime environnante. Cet enlèvement rapide a permis de maîtriser le danger pour l’écosystème local, bien que les autorités rappellent l’importance de la responsabilité des propriétaires d’embarcations quant à la gestion de telles situations.

Les devoirs des propriétaires d’embarcations

La préfecture maritime a saisi l’occasion pour rappeler aux propriétaires de yachts et autres embarcations de plaisance leurs obligations en matière de surveillance, d’enlèvement et, si nécessaire, de destruction des épaves. Cette intervention souligne l’importance de la réactivité face aux risques écologiques et de navigation, particulièrement dans des zones de haute fréquentation maritime comme celle de Saint-Tropez.