À Saint-Tropez, quatre voleurs de montres de luxe condamnés à de la prison ferme. La lutte contre ces délits continue.

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Saint-Tropez montre de luxe – CREDIT : VarActu

À Saint-Tropez, les vols de montres de luxe, un fléau récurrent, ont conduit plusieurs individus derrière les barreaux. Les gendarmes de la compagnie de Gassin/Saint-Tropez ont récemment élucidé trois affaires de vol, interpellant six suspects. Quatre d’entre eux ont été condamnés à de la prison ferme, tandis que les deux autres seront jugés prochainement.

Des montres arrachées en pleine rue

Les rues de Saint-Tropez, lieu de villégiature prisé par une clientèle fortunée, sont aussi un terrain de chasse pour les voleurs de montres de luxe. Les gendarmes, vigilants face à ce phénomène, ont mis fin à une série de vols perpétrés ces dernières semaines. Ces affaires illustrent la rapidité et l’efficacité des forces de l’ordre locales.

Le dimanche 25 août, deux jeunes hommes ont été repérés lors d’une simple opération de contrôle. Ils étaient impliqués dans le vol violent d’une montre Richard Mille, d’une valeur estimée à 500 000 euros. Le propriétaire avait été aspergé de gaz lacrymogène. Si l’un des voleurs, encore mineur, sera jugé en septembre, son complice a déjà été condamné à deux ans de prison ferme avec interdiction de séjour dans le Var pour les deux prochaines années.

Une réplique qui coûte cher

Le lundi 26 août, un autre vol a eu lieu, cette fois-ci d’une montre Audemars Piguet. Cependant, les voleurs, pensant avoir mis la main sur une pièce d’exception, ont en réalité dérobé une réplique valant 300 euros, loin des 60 000 euros que vaut l’originale. Les gendarmes ont rapidement arrêté les trois suspects, des Espagnols, circulant dans une voiture de location. Jugés en comparution immédiate, ils ont écopé d’un an de prison ferme avec maintien en détention, ainsi qu’une interdiction de séjour en France pour trois ans.

Un voleur interpellé au commissariat

Dans une autre affaire, un Italien soupçonné d’avoir volé une montre Richard Mille d’une valeur de 150 000 euros en juillet dernier a été interpellé cette semaine. Ironiquement, il a été arrêté au commissariat de Menton, où il devait se présenter dans le cadre d’un contrôle judiciaire pour une autre affaire. Son jugement est prévu pour le vendredi 30 août en comparution immédiate.