Saint-Raphaël s’oppose fermement au projet de la Ligne Nouvelle Provence Côte d’Azur pour préserver l’Esterel.
Ligne Nouvelle Saint-Raphaël – CREDIT : VarActu
La ville de Saint-Raphaël se trouve aujourd’hui au cœur d’une controverse qui suscite de vives réactions parmi ses habitants et au-delà. Le projet de la Ligne Nouvelle Provence Côte d’Azur, en gestation depuis plus de trois décennies, fait face à une opposition résolue de la part du maire Frédéric Masquelier et d’une large portion de la population locale. L’enjeu ? La préservation de l’Esterel, trésor naturel et patrimonial de la région.
Une opposition de longue date
Frédéric Masquelier n’a pas manqué d’exprimer publiquement son désaccord avec le projet ferroviaire, soulignant les menaces qu’il représente pour l’environnement et le cadre de vie des Raphaëlois. Cette position reflète un attachement profond à la conservation des paysages et à la protection de la biodiversité locale, valeurs partagées par de nombreux habitants.
Les habitants s’expriment
Le sentiment d’appartenance à ce territoire et la volonté de le défendre contre des aménagements jugés destructeurs transparaissent dans les témoignages recueillis auprès de la population. « Pas touche à l’Esterel » devient le cri de ralliement de ceux qui, attachés à leur environnement, refusent de voir leur région transformée par un projet ferroviaire d’envergure.
Un débat entre développement et préservation
Le débat autour de la Ligne Nouvelle Provence Côte d’Azur cristallise une problématique plus large : comment concilier développement des infrastructures et préservation des espaces naturels ? La réponse à cette question divise, mais à Saint-Raphaël, la priorité donnée à la protection de l’Esterel témoigne d’une vision à long terme centrée sur le respect de l’environnement.
Vers une mobilisation croissante ?
L’opposition au projet ferroviaire pourrait bien s’intensifier dans les mois à venir, à mesure que les discussions progressent et que les impacts potentiels sur l’Esterel deviennent plus concrets. La mobilisation des habitants et des élus locaux s’annonce comme un facteur clé dans l’évolution de ce dossier épineux.
