Run sauvage à la Seyne-sur-Mer : les habitants à bout de patience

Entre nuisances sonores et risques pour la sécurité, les habitants réclament des mesures immédiates.

Un problème grandissant

A la Seyne-sur-Mer, le phénomène des « runs sauvages » prend de l’ampleur. Ces courses illégales de voitures ou de motos, souvent organisées la nuit, perturbent la quiétude des habitants. Les rues deviennent des pistes de course improvisées, les moteurs vrombissent et les risques d’accidents augmentent. Les Seynois n’en peuvent plus et demandent des actions concrètes pour mettre fin à ces pratiques dangereuses.

Les conséquences pour les habitants

Outre les nuisances sonores qui perturbent le sommeil et la tranquillité des riverains, les runs sauvages posent un réel problème de sécurité. Les conducteurs, souvent jeunes et inexpérimentés, mettent leur vie en danger, mais aussi celle des autres usagers de la route. De plus, la présence de spectateurs autour de ces événements illégaux augmente les risques d’accidents et de débordements.

Les actions entreprises et leurs limites

La police a déjà pris des mesures pour tenter de contrôler le phénomène, comme des patrouilles nocturnes et des contrôles routiers. Cependant, ces actions semblent insuffisantes pour décourager les amateurs de vitesse. Les sanctions, lorsqu’elles sont appliquées, ne sont pas assez dissuasives, et le manque de moyens pour surveiller efficacement les zones à risque est un obstacle majeur.

Que faire pour résoudre le problème?

Les habitants réclament des mesures plus sévères et une présence policière accrue, notamment pendant les heures où les runs sauvages sont le plus fréquents. Des caméras de surveillance pourraient également être installées dans les zones les plus touchées. Enfin, une campagne de sensibilisation aux dangers de ces pratiques pourrait être lancée, en ciblant notamment les jeunes conducteurs.