Après avoir annoncé sa fermeture temporaire en raison de problèmes d’insécurité liés au trafic de drogue, le site Colbert de l’Université Aix-Marseille a finalement décidé de rester ouvert. Retour sur cette décision surprenante et les mesures mises en place pour garantir la sécurité des étudiants et du personnel.

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faculté Colbert Marseille – CREDIT : Google Maps

Un changement de cap inattendu

Le Conseil de faculté a voté ce jeudi matin pour maintenir ouvert le site Colbert de l’Université Aix-Marseille, annulant ainsi sa décision initiale de fermeture. Cette décision fait suite à une réunion entre l’université, la préfecture de Police et la Mairie de Marseille. Des mesures « rapides et fortes » ont été mises en place pour assurer la sécurité sur et autour du campus, comme l’a souligné l’université dans un communiqué.

des mesures sécuritaires adoptées

Après la réunion avec les autorités, la préfète de police, Frederique Camillieri, a annoncé l’instauration d’une présence policière fixe sur le point de deal concerné « tant que cela sera nécessaire ». Des actions supplémentaires ont également été prises pour augmenter la sécurité aux abords du site, notamment la collaboration avec les représentants de la Faculté d’Économie et de Gestion aux groupes de travail opérationnels de la police. De plus, un projet est en cours pour faire de la Halle Puget, située à proximité, « un lieu de vie plus sûr ». Nos confrères de France Bleu rapporte que ces mesures pourraient avoir un impact significatif sur la vie étudiante et les conditions de travail sur le campus.

Répercussions et réactions

La décision initiale de fermer le site avait suscité une vague de réactions. Environ 1 500 étudiants et une cinquantaine de personnels étaient directement concernés par cette mesure. L’intervention rapide du ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, et de la secrétaire d’État chargée de la Ville, Sabrina Agresti-Roubache, a contribué à ce revirement de situation.

La décision de maintenir le site ouvert semble avoir rétabli un certain niveau de confiance parmi les étudiants et le personnel, bien que l’université reste « attentive » à la situation. Ce revirement de dernière minute pourrait servir d’exemple pour d’autres établissements confrontés à des défis similaires en matière de sécurité.