Lenny Martinez remporte de manière spectaculaire la première édition de la Classic Var, signant un come-back inattendu dans les derniers mètres de la course.
Lenny Martinez – CREDIT : VarActu
La première édition de la Classic Var restera gravée dans les annales du cyclisme grâce à un dénouement spectaculaire qui a vu Lenny Martinez triompher dans les derniers mètres. Un final à couper le souffle qui a surpris plus d’un, y compris son principal rival du jour.
Un sprint final mémorable
La course, qui s’est jouée sur les pentes du Mont Faron, a offert un spectacle époustouflant, couronnant Lenny Martinez, coureur de la Groupama-FDJ, dans un sprint final hallucinant. Alors que Tobias Haaland Johannessen de l’équipe Uno-X Mobility levait les bras, croyant avoir la victoire en poche, Martinez l’a doublé sur le fil, à peine 50 mètres avant la ligne d’arrivée.
Des doutes à la victoire
« C’était une course qui me tenait vraiment à cœur, » confie Martinez après sa victoire. « À 500 mètres de l’arrivée, je pensais que c’était fini pour moi. » Malgré les attaques répétées de ses adversaires et des jambes loin d’être au meilleur de leur forme, le jeune grimpeur de 20 ans a trouvé la force de persévérer et de saisir sa chance dans les ultimes instants de la course.
Un héritage familial
Cette victoire n’est pas seulement la première de Martinez pour l’année 2024, mais elle s’inscrit également dans la continuité d’une tradition familiale de cyclistes sur les hauteurs du Mont Faron. Son père, Miguel Martinez, avait terminé 2e du Tour Méditerranéen en 2003, et son grand-père, Mariano, s’était illustré lors d’un contre-la-montre sur Paris-Nice en 1974. Ce deuxième triomphe professionnel pour Martinez lance parfaitement sa saison, confirmant son statut de talent à surveiller de près sur la scène cycliste internationale.
La Classic Var, dès sa première édition, a donc offert un moment inoubliable qui résonnera longtemps dans le monde du cyclisme, grâce à un jeune coureur déterminé à suivre les traces de ses illustres prédécesseurs familiaux.