Lorsque la nature se pare de son manteau blanc, l’état de la route et les conditions météorologiques ont un réel impact sur la conduite routière.
Hiver – PHOTO : Var Actu
Les problèmes d’adhérence, la baisse de la visibilité et les dysfonctionnements du système de freinage sont autant d’obstacles à surmonter pour se déplacer sereinement. Les usagers de la route doivent donc se préparer en conséquence et ajuster leur conduite pour une sécurité optimale.
Conduite en hiver : les précautions d’usage
Le premier réflexe à avoir en période hivernale consiste à consulter les conditions météorologiques et l’état de la circulation avant chaque démarrage. Cette précaution permet non seulement de se préparer efficacement, mais aussi d’être plus alerte sur la route.
Le conducteur modèle doit aussi procéder à certaines vérifications s’il souhaite profiter d’un trajet sûr et sans stress. Ces contrôles portent sur :
l’état du véhicule,
l’équipement à bord,
les pneus.
Dans un premier temps, il est recommandé de vérifier les niveaux d’huile, le chauffage, l’éclairage et la ventilation de la voiture. La moindre défaillance implique un rendez-vous au garage automobile le plus proche.
Il faut ensuite s’assurer d’embarquer des gilets et un triangle de sécurité, une bombe anti givre ou une raclette à vitre, du liquide antigel et une lampe de poche. Le conducteur doit aussi avoir des vêtements chauds, de la nourriture et de l’eau, surtout pour les longs trajets.
Enfin, il est primordial d’examiner la pression des pneus. L’idéal est de remplacer les modèles classiques par des pneus d’hiver d’octobre à mars. Il est également recommandé de mettre des chaînes à neige dans le coffre pour parer à toutes les éventualités.
Perte d’adhérence sur les routes verglacées : le système ABS en cause ?
Le bloc ABS est un gage de sécurité supplémentaire pour les freins d’une voiture. Il permet d’éviter le blocage des roues et de conserver le contrôle de la direction. Si la durée de vie opérationnelle de ce système de freinage n’est pas clairement définie , une immobilisation prolongée de la voiture peut considérablement réduire cette période. Il en est de même si l’engin est exposé à répétition aux variations de température ou si l’humidité infiltre le bloc hydraulique ABS.
La défaillance de ce système est préjudiciable pour l’adhérence sur les routes, notamment en période hivernale. Les conducteurs doivent s’inquiéter dès que le voyant ABS est constamment allumé sur le tableau de bord. D’autres signes comme les dérapages de la voiture au cours des manœuvres, l’augmentation de la distance de freinage et la difficulté à actionner la pédale de frein suggèrent une défaillance du bloc ABS.
Le remplacement de ce dispositif implique une maîtrise technique importante pour purger le système de son air. Il est recommandé de confier cette opération à des professionnels. De plus, le choix du module de contrôle ABS dépend de la marque, du modèle, du type de moteur et de la carrosserie du véhicule défaillant. En outre, il doit correspondre aux spécificités du dispositif de freinage d’usine. Cette dernière condition est indispensable pour installer la pièce de remplacement.
Quelle approche de conduite faut-il adopter en hiver ?
Une fois que les détails techniques sont réglés, pouvoir profiter de trajets sûrs et sans stress en hiver est une question de conduite. Les conducteurs qui font face à de fortes chutes de neige doivent équiper leurs roues avec des chaînes à neige.
La même approche est nécessaire si la neige n’a pas été retirée de la chaussée. Ces équipements renforcent l’adhérence de la voiture et évitent les sorties de piste. Il est néanmoins impératif de retirer les chaînes dès que la chaussée est dégagée pour des raisons évidentes de sécurité.
Dans toutes les autres situations, de simples pneus cloutés suffisent à améliorer la motricité du véhicule, malgré leur côté bruyant et peu confortable. Attention toutefois à chausser ce type de pneu par quatre pour garantir une efficacité optimale.
Au volant, les conducteurs doivent procéder avec précaution. Cela passe par le dégivrage des vitres avant chaque démarrage afin d’avoir une bonne visibilité au volant. Il faut aussi effectuer un désembuage à intervalle régulier et allumer les phares de nuit, de neige et de brouillard en fonction des conditions de circulation.
Lorsque la chaussée est verglacée, enneigée ou humide, il est important d’augmenter les distances de sécurité, d’anticiper les dangers et d’adopter une allure modérée. L’objectif est de tout mettre en œuvre pour ne pas avoir à freiner brusquement sur une route glissante. Autre précaution importante : ne surtout pas dépasser un véhicule de service hivernal en action !
