Découvrez pourquoi les enseignants du Var s’opposent à la réforme du « choc des savoirs » avec l’opération « collège mort ».

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choc des savoirs – CREDIT : VarActu

Les enseignants et le personnel de plusieurs collèges du Var ont initié ce jeudi une grève inhabituelle baptisée « opération collège mort », marquant leur opposition ferme à la récente réforme gouvernementale du « choc des savoirs ». Cette initiative a pour but de signaler les inquiétudes croissantes concernant les impacts potentiels de cette réforme sur la qualité de l’enseignement et le bien-être des élèves.

Grève et mobilisation locale

L’opération a débuté avec force au collège Paul-Eluard à La Seyne-sur-Mer, où enseignants et autres membres du personnel ont exprimé leur mécontentement. Ils ont appelé les parents à participer en ne faisant pas aller leurs enfants à l’école le vendredi 17 mai, transformant ainsi le collège en un bâtiment presque désert.

Points de contention

Les points de discorde avec la réforme sont multiples et significatifs. Les enseignants critiquent notamment le manque de financement adéquat et une planification qui semble négliger les besoins fondamentaux des élèves et du personnel éducatif. Une augmentation des effectifs par classe, la suppression de certaines matières technologiques dès la sixième, et une réduction de l’autonomie financière des établissements sont parmi les changements les plus contestés.

En outre, cette réforme prévoit la création de groupes de niveaux en français et mathématiques dès les petites classes, une mesure vue comme un pas en arrière pour la mixité sociale et l’inclusion. Les options pédagogiques telles que le latin ou les classes européennes risquent également de disparaître, faute de ressources suffisantes.

Une réforme controversée

Malgré les intentions déclarées du gouvernement d’élever le niveau général de l’éducation, cette réforme, annoncée le 5 octobre 2023, est perçue par beaucoup comme une menace qui pourrait démotiver et décourager les élèves plutôt que de favoriser leur réussite.