Le procès en appel de l’attentat du 14-Juillet à Nice continue, avec deux accusés réaffirmant leur innocence devant la cour d’assises spéciale de Paris.
procès nice – CREDIT : Pixabay
Le procès en appel concernant l’attentat tragique du 14 juillet 2016 à Nice, qui a causé la mort de 86 personnes, a repris ce lundi à la cour d’assises spéciale de Paris. Deux des huit condamnés en première instance ont contesté leur culpabilité, réitérant leur innocence devant la justice.
Innocence proclamée par les accusés
Mohamed Ghraieb et Chokri Chafroud, deux proches de l’auteur de l’attaque, ont été les seuls à faire appel de leur condamnation initiale. Face à la cour, ils ont fermement nié toute implication dans les événements tragiques de cette soirée d’été, où un camion a violemment percuté la foule sur la Promenade des Anglais.
Des déclarations sous tension
Les déclarations des accusés n’ont pas manqué de susciter des réactions parmi les parties civiles présentes. Mohamed Ghraieb, se défendant en français, a exprimé son incompréhension face à la condamnation reçue, tandis que Chokri Chafroud a insisté sur son innocence en arabe, soulignant la destruction de sa vie par cette affaire.
Un contexte lourd
Le président du tribunal, Christophe Petiteau, a rappelé les preuves accablantes rassemblées contre les deux hommes, notamment de nombreux échanges téléphoniques avec l’auteur de l’attaque, Mohamed Lahouaiej-Bouhlel, et des preuves de radicalisation sur leurs appareils numériques. Ces éléments ont contribué à la conclusion initiale d’une « convergence idéologique » avec l’assaillant.
La suite du procès
L’audition des accusés sur les faits précis de l’attentat est programmée pour les 29 et 30 mai. Le procès continuera d’examiner les détails et les affiliations des deux hommes avec Lahouaiej-Bouhlel, dans l’espoir de clarifier leur rôle exact dans la préparation et l’exécution de l’attaque.