Renaissance aérienne en France: les low-cost boostent le trafic malgré les défis
Par Mylène Loubas|2024-03-14T22:53:47+01:00Publié le jeudi 14 mars 2024 à 22h53|Catégories : Culture|Mots-clés : France, Var|
les aéroports français ont connu une hausse de fréquentation de 14%, principalement grâce aux compagnies low-cost.
hausse du trafic aérien – CREDIT : var actu
Le secteur aérien français affiche une reprise significative de son activité, notamment grâce à l’impulsion des compagnies aériennes low-cost. D’après l’Union des aéroports français (UAF), l’année 2024 a vu les aéroports du pays accueillir près de 200 millions de voyageurs, marquant une augmentation de 14% par rapport à l’année précédente. Une part notable de ce trafic, représentant 43%, est attribuée aux passagers voyageant avec des compagnies à bas coûts, soulignant un changement notable par rapport aux 35% enregistrés avant la crise sanitaire de 2019.
L’augmentation de la fréquentation de ces plateformes est largement reconnue comme un effet direct du développement des compagnies low-cost, qui ont su capter l’intérêt des voyageurs soucieux de leur budget dans un contexte économique marqué par l’inflation.
Toutefois, le tableau n’est pas uniformément positif à travers le territoire. L’application de l’interdiction des vols intérieurs de moins de 2h30 n’a pas entravé l’expansion des compagnies à bas coûts, mais a eu des répercussions significatives sur les grandes liaisons régionales. Des aéroports comme Brest, Rennes, Strasbourg, et Toulouse-Blagnac ont vu leur activité diminuer, avec des baisses allant jusqu’à 34% pour Brest. Ces chiffres reflètent l’impact de la concurrence ferroviaire et la réduction des déplacements professionnels sur les aéroports régionaux.
Les compagnies aériennes low-cost, telles que Ryanair, Easyjet, Transavia, Vueling, Wizz Air, ou Eurowings, trouvent désormais leur marché dans les liaisons courtes et moyen-courriers entre grandes capitales, à la fois en Europe et dans des destinations extra-européennes proches. Elles ciblent une clientèle variée, allant des touristes aux diasporas et aux familles élargies affectées par les migrations, adaptant ainsi leurs offres aux nouvelles dynamiques de voyage.