Les premiers résultats de l’autopsie dans l’affaire de Saint-Raphaël révèlent une possible mort naturelle, remettant en question l’accusation de féminicide.

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Saint-Raphaël mort naturelle – CREDIT : VarActu

La tranquille ville de Saint-Raphaël a été le théâtre d’une affaire judiciaire qui pourrait prendre un tournant inattendu. Après l’arrestation d’un homme de nationalité belge, soupçonné d’avoir commis un féminicide sur sa compagne également belge, les résultats préliminaires de l’autopsie suggèrent une toute autre cause de décès. Ce rebondissement interpelle autant les autorités que l’opinion publique, mettant en lumière les complexités des enquêtes criminelles.

un contexte troublant

Initialement, la découverte du corps de la femme dans l’appartement de vacances du couple avait rapidement conduit à des soupçons de violence conjugale, notamment en raison de marques suspectes observées sur les poignets et le cou de la défunte. Ces indices avaient mené à la mise en examen du conjoint pour « homicide volontaire par conjoint » le 14 mars, suivie de son placement en détention provisoire.

Des résultats d’autopsie révélateurs

Toutefois, les premiers éléments de l’autopsie ont révélé une absence de traumatismes externes pouvant être directement liés à une mort violente. Plus surprenant encore, l’état de santé précaire de la victime, caractérisé par des artères obstruées et un foie atteint, suggère que le décès pourrait être dû à des causes naturelles. Ces découvertes remettent en question la thèse initiale et ouvrent la voie à de nouvelles investigations, notamment l’attente des résultats d’analyses sanguines pour confirmer ces premières hypothèses.

Un témoignage remis en question

La détention du mari repose en partie sur des témoignages évoquant des bruits de disputes la nuit précédant la découverte du corps. Cependant, l’absence de preuves matérielles liant directement l’homme au décès de sa femme et les récentes révélations de l’autopsie pourraient influencer la suite des procédures judiciaires à son encontre.