Le zoo du Var récemment victime d’un vol inhabituel a vu une partie de ses pensionnaires, des singes-écureuils, heureusement retrouvés.
singes volés la Londe-les Maures – CREDIT : Wikimedia commons
Les singes volés la Londe-les Maures
Ce récit commence dans la tranquillité nocturne du jardin zoologique tropical de La-Londe-les-Maures, où, à la fin janvier 2024, une opération de vol audacieuse a été menée. Loin d’être un fait divers isolé, cette affaire met en avant le commerce illégal d’espèces protégées et les dangers qui y sont associés.
Une enquête fructueuse
Les efforts conjoints de la SPA et de la gendarmerie du Var ont permis de localiser trois des quatorze singes disparus dans l’environnement urbain de Marseille. L’un a été découvert dans une situation précaire, caché dans une cave, tandis que les deux autres ont été trouvés grâce à la bienveillance d’une résidente locale. Cette dernière, habituée à nourrir des chats de rue, s’est vue confier les primates dans un geste désespéré des ravisseurs pour se débarrasser des preuves potentiellement compromettantes.
Une vente illicite sur fond de criminalité
Ces événements révèlent une réalité sombre : les singes étaient proposés à la vente sur le marché noir, à des prix exorbitants, sur des plateformes de communication sécurisées. Ce commerce illégal se déroulait au milieu d’articles beaucoup plus sinistres, incluant des armes de guerre et des explosifs, témoignant de la nature dangereuse et criminelle des opérations menées par le réseau impliqué.
La protection des espèces en jeu
Le jardin zoologique tropical a rappelé l’importance cruciale de la protection de ces animaux, soulignant les spécificités de leur détention et les risques pour leur bien-être en dehors d’un environnement contrôlé. Les singes-écureuils, malgré leur petite taille, nécessitent des soins spécialisés pour prospérer, loin de l’illusion de compagnons domestiques faciles.
Implications et suite de l’enquête
Alors que l’enquête se poursuit pour retrouver les singes toujours disparus et identifier les responsables, ce cas soulève des questions pertinentes sur la protection de la faune sauvage et le combat contre le trafic d’espèces menacées. Cet incident rappelle l’urgence de renforcer les mesures de sécurité dans les installations zoologiques et d’améliorer la législation et la collaboration internationale pour mettre fin à ces pratiques illégales.