En reconversion professionnelle, Robert G. peine à trouver un logement dans l’ouest Var malgré un CDI, illustrant la crise locative dans la région.

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crise du logement locatif – CREDIT : Var Actu

Robert G., en pleine reconversion professionnelle, traverse une véritable épreuve : trouver un logement décent dans l’ouest Var tout en étant en période d’essai en CDI. Face à une pénurie de biens locatifs, sa quête s’avère un véritable casse-tête.

Une nouvelle vie, mais sans toit stable

À 28 ans, Robert a quitté son poste de technicien dans l’est Var pour rejoindre un poste similaire dans l’ouest Var pour des raisons personnelles. Compte tenu de ses compétences, il décroche rapidement un CDI prometteur dans une entreprise seynoise. Une réussite professionnelle qui cache une grande inquiétude : il est sans logement stable. « Je vis actuellement dans une chambre louée à la semaine. C’est précaire, et cela complique tout », confie-t-il.

En couple, il cherche désespérément un appartement. « J’ai un budget raisonnable pour un T2 ou un petit T3, mais entre les loyers exorbitants et la concurrence, c’est mission impossible », déplore-t-il.

Un marché locatif saturé et des conditions draconiennes

Dans l’ouest Var, comme ailleurs dans la région, l’effondrement du volume de biens disponibles à la location pèse lourdement sur les actifs. Les propriétaires et les agences sont frileux à l’idée de louer à des profils en période d’essai et multiplient les exigences : revenus stables, garanties multiples, refus de cautionnement par un garant privé…

Malgré son contrat en CDI et un revenu décent, Robert se heurte à des refus systématiques. « Les agences me répondent souvent que ma situation est trop fragile car je suis en période d’essai. J’ai sollicité Action Logement, qui est aux abonnés absents, et je ne peux demander de logement social car j’ai un salaire correct », explique-t-il.

Un problème qui touche de nombreux actifs

Le cas de Robert n’est pas isolé. Dans cette région prisée, où la demande dépasse largement l’offre, les actifs en reconversion ou sous contrat précaire sont les premiers à souffrir. Les solutions, telles que les logements intermédiaires ou sociaux, restent rares, laissant des profils comme celui de Robert dans une impasse.