À Marseille, un homme est jugé pour la mort tragique de son beau-fils, avec une réclusion à perpétuité requise. Le cas soulève des questions sur la violence familiale et la protection des mineurs.

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marseille réclusion beau-fils – CREDIT : VarActu

Un drame familial a secoué Marseille en 2020, avec la mort tragique d’un enfant de deux ans et demi sous les coups de son beau-père. La cour d’assises d’appel du Var a requis la réclusion criminelle à perpétuité contre l’accusé, Yassine Argoub, pour ce crime.

Un procès sous le signe de l’horreur

La cour d’assises d’appel du Var a été le théâtre d’un procès particulièrement sombre. Yassine Argoub, un homme de 29 ans, a été jugé pour avoir infligé un traitement mortel à son beau-fils, un petit garçon de deux ans et demi. L’accusation principale portée contre lui est de torture ou acte de barbarie sur un mineur ayant entraîné la mort sans intention de la donner.

Première condamnation et appel

En 2022, Argoub avait déjà été condamné à la perpétuité par la cour d’assises des Bouches-du-Rhône. Cependant, l’accusé a fait appel de cette décision, entraînant un nouveau procès. Le verdict de cette seconde instance est attendu ce mercredi.

Un contexte familial difficile

Les éléments présentés au cours du procès brossent un tableau tragique de la vie de l’enfant. Né prématurément en Espagne, il a d’abord vécu avec sa grand-mère avant que sa mère ne commence une relation avec Yassine Argoub. Le couple a ensuite mené une vie chaotique, marquée par la consommation de produits toxiques et divers problèmes légaux.

Des blessures alarmantes

Lorsque le petit Mohamed est décédé, une autopsie détaillée a révélé de multiples lésions sur son corps. Ces blessures comprenaient des coups de tête, des coups de poing, et même des traces de morsures, certaines datant de quelques heures avant sa mort, d’autres de plusieurs jours.

Des accusations réciproques

Devant le tribunal, Yassine Argoub a partiellement reconnu sa responsabilité, tout en continuant d’accuser la mère de l’enfant des violences. Celle-ci, absente le soir du drame, a été condamnée en première instance à cinq ans de prison, dont quatre ferme, pour ne pas avoir protégé son fils.

Ce procès souligne la gravité des faits de maltraitance sur mineur et la complexité des affaires de violence familiale. La demande de réclusion à perpétuité contre l’accusé met en lumière la nécessité d’une justice rigoureuse dans de telles tragédies.