Pour la première fois, notre planète a franchi un seuil alarmant en matière de réchauffement climatique, avec une augmentation de plus de 1,5°C sur une période de douze mois consécutifs, selon les données fournies par l’observatoire européen Copernicus.
janvier le plus chaud – CREDIT : Var Actu
Cette période, s’étalant de février 2023 à janvier 2024, marque un tournant dans la lutte contre le changement climatique, avec une température moyenne mondiale de l’air à la surface du globe supérieure de 1,52°C par rapport à l’ère préindustrielle (1850-1900).
Janvier 2024 : un mois record
Le mois de janvier 2024 est entré dans l’histoire comme le mois de janvier le plus chaud jamais enregistré, avec une température moyenne de 13,14°C. Ce huitième record mensuel consécutif illustre une tendance préoccupante, d’autant plus que la température de janvier a excédé de 1,66°C celle de l’ère préindustrielle. Cette observation signale un dépassement continu de l’objectif de réchauffement de 1,5°C fixé par l’accord de Paris, soulignant l’urgence d’actions climatiques renforcées.
Des températures océaniques sans précédent
En plus des températures terrestres, Copernicus a signalé des records absolus à la surface des océans en janvier 2024, surpassant même les records estivaux d’août 2023. Ces températures record impactent non seulement l’équilibre des écosystèmes marins mais aussi les modèles climatiques mondiaux, accentuant les phénomènes météorologiques extrêmes.
Un climat plus sec affecte l’Europe et au-delà
Le rapport de Copernicus met également en évidence un climat plus sec que la moyenne, en particulier dans des régions comme l’Espagne, qui a enregistré le mois de janvier le plus chaud de son histoire, le Maghreb, le sud du Royaume-Uni, et la Scandinavie. Ces conditions sèches exacerbent les défis posés par le changement climatique, y compris les risques accrus d’incendies, de pénuries d’eau et d’impact sur l’agriculture.
Ces données soulignent l’importance cruciale d’accélérer les efforts pour combattre le réchauffement climatique et s’adapter à ses conséquences. L’humanité est à un carrefour, et les actions prises aujourd’hui détermineront la viabilité de notre planète pour les générations futures.
