L’éviction d’un proche de Didier Raoult à l’IHU de Marseille fait des vagues. Entre accusations et défense juridique, décryptage d’une affaire qui agite le monde médical.
Didier Raoult – CREDIT : Wikimédia commons
L’IHU Méditerranée Infection de Marseille est de nouveau sous les feux de l’actualité, après que Philippe Parola, proche collaborateur de Didier Raoult, a été démis de ses fonctions de chef de service par l’Assistance Publique-Hôpitaux de Marseille (AP-HM). Cette décision intervient dans le contexte d’une enquête gouvernementale portant sur des essais cliniques non déclarés menés sur des patients Covid, co-signés par le Pr Raoult et plusieurs membres de son équipe.
Une décision controversée
Philippe Parola, à la tête du service des maladies infectieuses aiguës, voit sa carrière au sein de l’IHU prendre un tournant abrupt suite à des accusations graves. Ces dernières concernent la participation à une étude controversée sur le Covid-19, réalisée sans les déclarations nécessaires. Face à ces allégations, la direction des hôpitaux marseillais a pris la mesure drastique de mettre fin à ses fonctions, s’appuyant sur une série de rapports d’inspection et d’alertes sur le fonctionnement interne de l’IHU.
Un climat de tension
Cette éviction soulève des questions sur le climat au sein de l’IHU, institution déjà marquée par les polémiques liées à Didier Raoult, figure emblématique mais divisant de la communauté médicale française. Les réactions ne se sont pas fait attendre, Philippe Parola dénonçant un “harcèlement” et annonçant via les réseaux sociaux son intention de contester juridiquement cette décision.
Des répercussions judiciaires et institutionnelles
L’affaire prend une tournure judiciaire avec l’annonce d’une plainte pour “harcèlement” par les avocats de Parola. Parallèlement, l’AP-HM tente de justifier cette mesure comme un pas nécessaire vers le rétablissement de l’excellence au sein de l’IHU. Matthieu Million, un autre médecin impliqué mais épargné par la décision, reste en poste, illustrant la complexité de la situation.
Vers une résolution ou un enlisement?
La situation à l‘IHU de Marseille, entre évincement, plaintes et enquêtes, met en lumière les défis auxquels sont confrontés les institutions médicales dans la gestion de crises internes. Alors que l’IHU cherche à tourner la page des controverses, l’issue de cette affaire pourrait bien en dessiner les prochains chapitres.
