Une rave party rassemblant 400 personnes au Col de Braus a été interrompue par les gendarmes, mobilisés pour disperser les fêtards venus de toute la France.
Sospel rave party / Image d’illustration – CREDIT : VarActu
Dans la nuit de vendredi à samedi, une rave party clandestine a réuni environ 400 amateurs de musique techno au Col de Braus, près de Sospel, dans les Alpes-Maritimes. Cet événement a attiré des participants venus de toute la France, certains ayant même parcouru jusqu’à sept heures de route pour y assister. Organisée sur un vaste terrain communal, cette fête non autorisée a été interrompue par les forces de l’ordre vers 23 heures.
Une rave party en pleine nature, malgré les restrictions
C’est sous un ciel nocturne et au rythme des basses techno que les fêtards se sont rassemblés au Col de Braus, dans un cadre isolé de la commune de Sospel. Près d’une centaine de véhicules, immatriculés pour la plupart dans des régions extérieures aux Alpes-Maritimes, étaient stationnés sur les lieux, témoignant de l’ampleur de l’événement et de la diversité géographique des participants. Selon les organisateurs, l’affluence aurait pu être encore plus élevée, certains évoquant une attente de plusieurs centaines de personnes supplémentaires.
Les gendarmes, alertés par des riverains ou des patrouilles, ont déployé d’importants effectifs pour intervenir. Plusieurs brigades, incluant des unités de sécurité routière et des équipes venues de Nice et Menton, ont été mobilisées pour disperser la foule et ramener le calme dans la région rapporte France Bleu Provence. Les agents ont coupé le son de la rave et ont sécurisé les lieux pour éviter des nuisances prolongées.
Des participants déterminés malgré les obstacles
Pour beaucoup, cette rave party représentait un événement incontournable. Certains participants ont pris la route pendant des heures pour y assister, y compris en autostop. La passion pour ces rassemblements non officiels, souvent en marge des circuits traditionnels, demeure forte, malgré les risques d’interventions policières.
Les réseaux sociaux ont joué un rôle important dans la coordination de l’événement, permettant aux participants de se regrouper et aux autorités de surveiller l’affluence prévue. L’organisateur, qui espérait une affluence plus élevée, a partagé sa déception auprès des gendarmes sur place, indiquant que des centaines d’autres personnes prévues n’ont pas pu participer.
Une vigilance accrue des autorités
Les autorités locales prennent au sérieux ces rassemblements non autorisés, qui comportent des risques tant pour la sécurité des participants que pour la tranquillité des habitants de la région. La commune de Sospel et les forces de l’ordre des Alpes-Maritimes mettent un point d’honneur à surveiller les rassemblements similaires, particulièrement en zones isolées. Ce samedi matin, les équipes de gendarmerie déployées sur place ont été remplacées par de nouvelles brigades pour assurer le suivi et veiller à la sécurité du site.