L’accord récent sur l’assurance chômage, approuvé par le Medef, la CFDT et la CFTC, apporte des changements notables pour les demandeurs d’emploi dès janvier 2024, modifiant les règles d’indemnisation et affectant les cotisations patronales.

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demandeurs d’emploi – CREDIT : Var Actu

Un accord historique sur l’assurance chômage
Après de longues et ardues négociations, un accord crucial sur l’assurance chômage a été atteint vendredi soir, promettant d’importants changements pour les demandeurs d’emploi en France. Ce compromis, approuvé par le Medef et les syndicats CFDT et CFTC, est le résultat de neuf séances de négociations et devrait entrer en vigueur en janvier 2024.

Détails clés de la nouvelle réforme
L’accord réforme plusieurs aspects de l’assurance chômage. Désormais, les demandeurs d’emploi s’inscrivant pour la première fois pourront prétendre à une indemnisation après cinq mois de travail au cours des 24 derniers mois, au lieu de six mois requis actuellement. Cette modification vise à améliorer l’accès à l’indemnisation pour les nouveaux entrants sur le marché du travail.

Impact sur les employeurs
Du côté des employeurs, le taux de cotisation d’assurance chômage, qui était un point de discorde majeur, ne baissera que légèrement, passant de 4,05% à 4%. Cette concession mineure contraste avec la demande initiale du patronat d’une réduction plus significative. De plus, le texte modifie le dispositif de bonus-malus, qui ajuste les cotisations des employeurs en fonction de leur recours aux contrats courts.

Statu quo pour les intermittents du spectacle
Contre la volonté du patronat de durcir les conditions d’indemnisation des intermittents du spectacle, l’accord maintient les règles actuelles. Cela reflète les négociations fructueuses des représentants du secteur et l’opposition ferme des syndicats à toute modification défavorable.

Discussions en suspens sur les seniors
Les modifications des conditions d’indemnisation des seniors, en lien avec la réforme des retraites, ont été reportées à des négociations futures sur l’emploi des seniors, malgré l’intention initiale des organisations patronales de les inclure dans cet accord.

Divergences syndicales et pressions gouvernementales
Alors que la CFDT et la CFTC se disent prêtes à signer l’accord, la CGT et la CFE-CGC s’y opposent. La CGT, en particulier, juge que l’équilibre n’est pas atteint, malgré le retrait des propositions les plus controversées du patronat. La date butoir fixée par le gouvernement au 15 novembre a exercé une pression supplémentaire sur les négociations, les partenaires sociaux craignant une reprise en main gouvernementale en cas d’échec des discussions.