Deux orques et douze dauphins attendent toujours leur sort à Marineland, entre transfert en Espagne et espoir d’un sanctuaire.
Marineland orques dauphins – CREDIT : Wikimédia Commons
Le sort des 14 cétacés encore présents à Marineland suscite un vif débat entre solutions d’urgence et pressions des associations de défense des animaux.
Marineland a fermé, mais les cétacés sont toujours là
Depuis le 5 janvier 2025, le parc Marineland d’Antibes, connu comme le plus grand parc marin d’Europe, a définitivement fermé ses portes au public. Pourtant, 14 cétacés, dont deux orques et douze dauphins, sont encore sur place. Si le personnel – soit 103 employés – doit être licencié à partir du 15 avril dans le cadre d’un plan social, la question du devenir de ces animaux marins reste en suspens.
La piste espagnole envisagée par l’État
Face à l’absence de sanctuaire adapté et disponible, le gouvernement français privilégie un transfert des animaux vers un parc aquatique situé en Espagne, solution présentée comme « transitoire ». La ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, s’est exprimée à ce sujet sur Instagram, soulignant également l’état de délabrement des bassins d’Antibes.
Cette proposition est loin de faire l’unanimité, notamment auprès de l’ONG Sea Shepherd, qui milite pour une alternative plus respectueuse du bien-être animal.
Sea Shepherd propose une solution temporaire
L’ONG internationale a réagi en proposant une autre voie : maintenir les cétacés à Antibes pendant un an, dans l’attente d’un sanctuaire adéquat. Elle affirme être prête à mobiliser jusqu’à 5 millions d’euros pour financer cette solution et a lancé une pétition publique pour soutenir son projet. Mais cette alternative présente de nombreuses difficultés, tant logistiques que juridiques, surtout en l’absence de personnel qualifié et avec des infrastructures vieillissantes.
L’avenir des cétacés de Marineland reste donc suspendu à une décision officielle, attendue dans les prochaines semaines.