Le phénomène de la lune rousse, marquant une période de gelées nocturnes post-Pâques, menace les cultures printanières dans le Var. Découvrez les stratégies pour protéger les plantations vulnérables.

lune rousse

lune rousse- CREDIT : pixabay

Dans le Var, le phénomène de la lune rousse, période suivant Pâques, est scruté avec attention par les jardiniers. Cette phase lunaire, qui s’étend cette année du 8 avril au 8 mai, est réputée pour les risques de gelées nocturnes qu’elle peut engendrer, mettant en péril les plantes jeunes et vulnérables.

Le terme « lune rousse » fait référence à la teinte roussie que prennent parfois les plantes affectées par les gels printaniers. Ce phénomène n’est pas directement causé par la lune, mais coïncide avec cette phase du calendrier lunaire, d’où son appellation. Les gelées tardives typiques de cette période peuvent geler la rosée sur les plantes, brûlant et endommageant les tissus végétaux sensibles. Ces dégâts se manifestent souvent par un roussissement des feuilles, d’où le nom de lune rousse.

Durant la lune rousse, les conditions météorologiques sont particulièrement contrastées: les journées peuvent être agréablement chaudes et propices à la croissance des plantes, mais suivies de nuits anormalement froides qui peuvent surprendre les plantes et les jardiniers. Cette oscillation entre le chaud et le froid est particulièrement stressante pour la végétation, qui se retrouve exposée à des risques de gel après avoir été encouragée à croître par la chaleur diurne.

Pour les jardiniers, la lune rousse est donc une période de vigilance où il est conseillé de retarder les plantations sensibles jusqu’à ce que le risque de gel soit définitivement écarté, généralement après mi-mai. Pour protéger les plantations déjà en place, des mesures préventives sont recommandées, telles que l’utilisation de voiles d’hivernage ou de paillis pour isoler les plantes du froid.

Les jardiniers sont également encouragés à suivre attentivement les prévisions météorologiques locales et à prendre des mesures proactives pour couvrir les jeunes pousses les nuits où les températures sont prévues pour chuter sous le point de congélation. Bien que le calendrier lunaire ne soit pas en soi une science exacte pour prédire les conditions météorologiques, il offre un cadre utile pour planifier les activités de jardinage en prenant en compte les cycles naturels qui peuvent influencer le climat local.