L’Agence régionale de santé (ARS) a confirmé ce vendredi la détection de trois cas du virus du Nil occidental, connu également sous le nom de West-Nile.

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Nil occidental – CREDIT : VarActu

Ces cas isolés ont été identifiés à Antibes, Gardanne, et Toulon, suscitant une certaine inquiétude parmi les résidents.

La présence de ce virus, principalement transmis par les moustiques du genre Culex, n’est pas nouvelle dans la région. Cependant, la détection simultanée dans trois villes distinctes met en lumière la nécessité de renforcer les mesures préventives, surtout à l’approche des mois les plus chauds où les moustiques prolifèrent.

Selon le communiqué de l’ARS, ce virus est caractérisé par sa transmission initiale. Les moustiques se contaminent exclusivement via le contact avec des oiseaux infectés. Contrairement à certaines idées reçues, le virus ne peut pas se propager entre humains, que ce soit directement ou par l’intermédiaire d’un moustique.

Ce point est crucial : bien que les résidents de ces villes soient préoccupés par les nouvelles infections, la possibilité de transmission directe entre humains est exclue, ce qui limite considérablement la propagation du virus.

La plupart des infections par le virus West-Nile demeurent asymptomatiques. Toutefois, lorsque les symptômes se manifestent, ils ressemblent souvent à ceux de la grippe, et peuvent être accompagnés d’une éruption cutanée. Malgré le faible pourcentage de cas symptomatiques, les conséquences peuvent parfois être graves, notamment lorsque le virus engendre des complications neurologiques.

La région Provence-Alpes-Côte d’Azur n’est pas étrangère à ce virus. En effet, déjà en octobre 2022, trois cas avaient été identifiés. Ces épisodes récurrents soulignent l’importance de la vigilance et des mesures préventives, en particulier dans les zones où les moustiques sont abondants.

Les autorités sanitaires recommandent à la population de prendre des précautions pour éviter les piqûres de moustiques, telles que l’utilisation de répulsifs, la pose de moustiquaires et le port de vêtements couvrants, particulièrement pendant les heures où ces insectes sont les plus actifs.