À Camps-la-Source, la mobilisation citoyenne a poussé la mairie à reporter le vote sur le projet photovoltaïque du Jas de Robert.
Camps-la-Source – CREDIT : COLLECTIF CITOYEN CAMPSOIS
Lundi soir, la salle du conseil municipal des Camps-la-Source affichait complet, tout comme la place de la mairie, envahie par une foule calme mais déterminée. Campsoises et Campsois sont venus exprimer massivement leur opposition au projet de centrale photovoltaïque industrielle prévue au Jas de Robert. À l’ordre du jour : l’approbation de la déclaration de projet et la modification du Plan Local d’Urbanisme (PLU). Face à la pression, la décision a finalement été reportée.
Un projet contesté pour son impact environnemental
Le projet en question prévoit le défrichement de plus de 30 hectares de forêt et un impact estimé sur près de 130 hectares. Pour les membres du collectif mobilisé, c’est un projet imposé, déconnecté des réalités locales et nuisible pour l’environnement. « C’est une nouvelle victoire pour notre collectif et pour toutes celles et ceux qui refusent cette atteinte à notre territoire », déclarent-ils.
Un maire silencieux face à une opposition unie
Trois élus, absents lors de précédentes discussions, ont demandé la réouverture du débat et des éclaircissements supplémentaires. Le maire, lui, est resté muet tout au long de la séance, sans prise de position, alors même que la presse était présente.
Une mobilisation pacifique mais déterminée
La soirée s’est déroulée sans débordement, dans une ambiance maîtrisée mais tendue. La mobilisation s’organise, la contestation grandit, et les habitants promettent de poursuivre leur engagement. Une chose est sûre : la forêt du Jas de Robert est devenue le symbole d’une résistance citoyenne qui refuse les projets industriels imposés.