Un enseignant en Italien du lycée Masséna de Nice fait actuellement l’objet d’une garde à vue après avoir partagé sur les réseaux sociaux des images et des propos jugés troublants. Déjà signalé sur la plateforme gouvernementale Pharos et sous enquête interne par le rectorat de Nice, l’affaire prend une tournure judiciaire.
professeur lycée Massena Nice- CREDIT : Google Maps
Contexte de l’affaire, le professeur dans le lycée Massena à Nice
Le professeur, qui n’a pas pu assurer son cours ce jeudi 5 octobre, est en garde à vue au commissariat Auvare depuis vendredi matin. Des parents d’élèves avaient alerté la direction du lycée, qui a ensuite fait remonter l’information au rectorat de l’Académie de Nice. Le rectorat avait d’ailleurs déjà lancé une enquête interne pour éclaircir les faits reprochés à cet enseignant titulaire.
Des signalements sur Pharos
En plus de l’alerte faite par les parents d’élèves, des signalements avaient été enregistrés sur Pharos, le portail officiel de signalement des contenus illicites de l’Internet. La plateforme permet de signaler tout contenu en ligne suspect ou dangereux, ce qui donne une idée de la gravité des faits reprochés à l’enseignant.
Des contenus choquants
Le professeur avait publié sur les réseaux sociaux des images de lui avec un pistolet sur la tempe et un couteau sous la gorge. Dans une vidéo, il évoque également des pratiques sexuelles. Ces publications ont été jugées suffisamment graves pour justifier une garde à vue. Le parquet de Nice a confirmé que la garde à vue est toujours en cours ce vendredi à la mi-journée.
Implications et suites de l’affaire
L’affaire soulève de nombreuses questions sur le rôle et la responsabilité des enseignants, tant dans le cadre professionnel que dans leur vie privée. Les réseaux sociaux étant un espace public, les actions des enseignants sur ces plateformes peuvent avoir un impact direct sur leur réputation professionnelle et la confiance que leur accordent les parents et les élèves.
En attendant, l’enseignant devra répondre de ses actes devant la justice. Ce cas, bien que choquant, pourrait servir de mise en garde pour d’autres professionnels de l’éducation sur l’importance de maintenir une certaine réserve sur les réseaux sociaux. Pour plus d’informations sur les risques associés à la diffusion de contenus illicites en ligne, le site de Pharos peut être consulté.