Un professeur de lycée, âgé de 47 ans, originaire de Paris, a été condamné à Grasse pour avoir envoyé des messages à caractère sexuel à des lycéens âgés de 16 et 18 ans.

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professeur grasse – CREDIT : VarActu

L’affaire, qui a secoué la communauté éducative, met en lumière les dangers potentiels qui peuvent se cacher derrière les portes des établissements scolaires.

Le professeur, qui comparaissait libre devant le tribunal judiciaire de Grasse, a été condamné à 10 mois de prison avec sursis probatoire. Bien qu’il se soit présenté au tribunal vêtu d’un complet veston et ait parlé avec calme, son attitude trahissait une certaine appréhension face à la sentence qui l’attendait.

L’affaire a débuté lorsque des élèves ont rapporté avoir reçu des messages inappropriés de la part du professeur. Ces messages, qui comprenaient des propositions à caractère sexuel et même une photo explicite, ont poussé les victimes à porter plainte. L’une d’elles a même déclaré que ces événements l’avaient perturbée au point de lui faire rater son baccalauréat.

Lors de son interrogatoire, le professeur a tenté de justifier ses actes en évoquant des problèmes d’addiction à l’alcool et des conflits familiaux. Il a également prétendu être atteint d’un cancer, dans le but d’attirer la compassion. Toutefois, ces explications n’ont pas convaincu le président du tribunal, Stéphane Bourdeau, qui a sévèrement réprimandé l’accusé pour ses tentatives de minimiser la gravité de ses actes.

La défense, représentée par Me Pierre Berthault, a plaidé en faveur de la clémence, soulignant que son client avait perdu le contrôle de ses actes en raison de ses addictions. Elle a également rappelé que le professeur avait une carrière de 27 ans dans l’éducation nationale et qu’il avait toujours été bien noté.

Cependant, malgré ces arguments, le tribunal a jugé que les actes du professeur étaient inexcusables. Il a été condamné à une peine de prison avec sursis, assortie d’une interdiction d’entrer en contact avec les victimes et d’exercer son métier pendant cinq ans.