Un professeur de français d’un collège de Cogolin a été condamné à six mois de prison avec sursis pour avoir harcelé sexuellement une élève.
La qualité des eaux de baignade est remise en question dans les communes balnéaires de La Croix-Valmer et de Cavalaire. – CREDIT : VarActu
Un professeur de français d’un collège de Cogolin a été condamné à six mois de prison avec sursis pour avoir harcelé sexuellement une élève, selon le verdict rendu par le tribunal correctionnel de Draguignan la semaine dernière. Le quinquagénaire, nommé Laurent P., s’est vu également interdire d’exercer toute activité en lien avec les mineurs pendant cinq ans, en plus d’être condamné à verser 2 000 euros de dommages et intérêts à sa jeune victime.
Les faits remontent à mai 2022, lorsque le professeur a commencé à envoyer 270 messages à caractère sexuel à une élève de troisième, peu après un voyage scolaire à Paris. Durant plus d’une semaine, Laurent P. a inondé le téléphone portable de l’adolescente, exprimant ses sentiments et affirmant son désir d’être avec elle. Ces messages ont rendu Marie (le prénom a été modifié) mal à l’aise et désemparée quant à la manière de réagir face à cette situation.
C’est la mère de l’adolescente qui a découvert les échanges téléphoniques, constatant également un changement de comportement chez sa fille. Elle a été choquée d’apprendre que Laurent P. avait même « organisé » une rencontre fortuite avec sa fille sur la route un matin. Suite à cela, la mère a alerté les autorités compétentes.
Lors de son procès, le prévenu s’est excusé et a plaidé maladresse dans ses propos, niant toute intention malveillante. Cependant, le tribunal a retenu sa culpabilité pour harcèlement sexuel et a prononcé une peine de six mois de prison avec sursis, assortie d’une interdiction d’exercer toute activité en lien avec les mineurs pendant cinq ans. De plus, il devra verser une somme de 2 000 euros à la victime en réparation du préjudice moral subi.
Dès la révélation des faits, l’Éducation nationale a suspendu Laurent P. de ses fonctions. Cette condamnation souligne l’importance de protéger les élèves et de prendre des mesures rigoureuses pour lutter contre le harcèlement sexuel dans les établissements scolaires.