Le procès de Damien Coquelet s’ouvre à Draguignan. Accusé d’un meurtre particulièrement violent en 2021 à Toulon, il risque jusqu’à 30 ans de réclusion criminelle.
Voiture de police – PHOTO : Var Actu
Accusé d’un crime d’une violence inouïe, Damien Coquelet comparaît depuis ce lundi 24 février 2025 devant la cour d’assises du Var à Draguignan. Il est jugé pour le meurtre et la décapitation d’un sans-abri, le 1er février 2021 à Toulon.
Une nuit de beuverie qui vire au drame
L’affaire remonte au 1er février 2021, lorsqu’un homme sans domicile fixe, Jean-Luc, passe la soirée chez Damien Coquelet en compagnie d’un autre individu. Selon les enquêteurs et les éléments rapportés par BFM Toulon Var, la nuit aurait été marquée par une consommation excessive d’alcool.
En début d’après-midi, une violente altercation éclate dans l’appartement de la rue Joseph-Garibaldi, en plein centre-ville de Toulon. L’accusé aurait poignardé mortellement sa victime avant de la décapiter, dans des circonstances encore floues. Pire encore, la tête de la victime aurait été jetée par la fenêtre dans un carton, sous les yeux des passants horrifiés.
Une scène de crime choquante
Ce jour-là, des témoins signalent des cris provenant de l’appartement. Peu après, un vêtement ensanglanté est aperçu tombant d’une fenêtre, suivi d’un emballage d’électroménager. Les forces de l’ordre, alertées par la scène macabre, découvrent une scène de crime d’une brutalité extrême.
À leur arrivée, Damien Coquelet affiche un taux d’alcoolémie de 4 g/L, le rendant incapable d’être interpellé immédiatement. Il est alors placé en établissement psychiatrique avant d’être mis en examen pour meurtre avec actes de torture et de barbarie.
Un accusé au profil troublant
Lors des investigations, le comportement de l’accusé interroge. Son discours est incohérent, et plusieurs éléments laissent penser qu’il était sous l’emprise de l’alcool au moment des faits. Cependant, après expertise psychiatrique, il a été reconnu apte à répondre de ses actes devant la justice.
Un procès sous haute tension
Le procès de Damien Coquelet, ouvert ce lundi 24 février 2025, doit faire la lumière sur les circonstances exactes du crime et sur la responsabilité de l’accusé. Il risque jusqu’à 30 ans de réclusion criminelle.
L’affaire, d’une violence inouïe, a profondément marqué la ville de Toulon et devrait donner lieu à des débats intenses devant la cour d’assises du Var.