Le procès pour le meurtre d’un enfant de 10 ans à Draguignan met en lumière un cas terrifiant de violence et de torture. Trois adultes sont jugés pour des actes de barbarie sur un mineur.
procès draguignan – CREDIT : Var Actu
Le 11 décembre 2023, la cour d’assises de Draguignan est devenue le théâtre d’un procès poignant, mettant en accusation trois adultes pour le meurtre d’un enfant de 10 ans, Brayan, dans des circonstances particulièrement atroces. Ces adultes sont jugés pour meurtre aggravé par des actes de torture ou de barbarie sur un mineur.
Un confinement qui tourne au cauchemar
Tout commence en mars 2020, lorsque Sonia, 46 ans, la mère de Brayan, offre l’hospitalité à Emilie, 32 ans, la sœur cadette de son ex-mari, et à son nouveau compagnon, Arnold, 30 ans, dans son appartement à Toulon. Ce qui devait être un arrangement temporaire se transforme en cohabitation forcée à cause du confinement.
Le début d’une descente aux enfers
Arnold, prenant progressivement le contrôle sur les occupants de l’appartement, initie un « camp militaire » pour Brayan, sa sœur de 13 ans et son cousin de 12 ans. Sous couvert d’un entraînement inspiré des films d’action, ce camp se transforme rapidement en un enfer de violences physiques et psychologiques.
De l’entrainement à la torture
Les séances d’entraînement, initialement présentées comme un jeu, deviennent de plus en plus violentes et humiliantes. Arnold, souvent sous l’emprise de l’alcool, inflige des sévices de plus en plus graves aux enfants, allant des coups aux brûlures, en passant par des scarifications.
La nuit tragique
Dans la nuit du 4 au 5 juin 2020, Brayan est conduit aux urgences par sa mère, Sonia. Il est déjà décédé, victime d’un œdème cérébral, avec des signes de violences extrêmes sur son corps. L’enquête révèle que Brayan a subi une série de sévices le jour de sa mort, impliquant tous les occupants de l’appartement à divers degrés.
Des accusations de meurtre et de barbarie
La mort de Brayan est attribuée à un coup violent à la tête, probablement porté avec une table basse. Bien qu’Arnold, identifié comme l’instigateur principal, nie avoir porté le coup mortel et accuse Emilie, les trois adultes sont jugés pour leur rôle dans cette tragédie.
Un procès attendu jusqu’au 15 décembre
Le procès, qui se terminera le 15 décembre, est marqué par des témoignages et des preuves accablantes. Il soulève des questions profondes sur la nature de la violence familiale et les mécanismes qui peuvent conduire à de telles extrémités.