Un premier cas du nouveau variant de la variole du singe a été détecté en France. Les autorités sanitaires renforcent leur vigilance.

Variole du singe nouveau variant France

Variole du singe nouveau variant France – CREDIT : Pixabay

Le ministère de la Santé a confirmé, lundi 6 janvier 2025, un premier cas du nouveau variant du virus mpox (variole du singe) en France. Une femme résidant en Bretagne a été diagnostiquée au CHU de Rennes, sans avoir voyagé en Afrique centrale, où ce variant circule activement.

Une contamination locale préoccupante

Ce premier cas français concerne une femme récemment en contact avec des personnes de retour d’un séjour en Afrique centrale. Cette annonce marque un tournant dans la gestion du virus mpox, qui semblait jusque-là relativement contenu en France. La situation incite les autorités sanitaires à renforcer la surveillance et à sensibiliser le public sur les symptômes et les modes de transmission.

Selon les chiffres communiqués par le ministère, 215 cas de variole du singe ont été recensés depuis le 1er janvier 2024, dont quatre signalés au cours des derniers jours. Si ces chiffres restent modestes comparés à d’autres maladies infectieuses, l’émergence d’un nouveau variant soulève des inquiétudes quant à une éventuelle augmentation des cas.

Symptômes et prévention

La variole du singe, également appelée mpox, se manifeste principalement par une éruption cutanée caractéristique, avec des vésicules remplies de liquide qui évoluent en croûtes. Les lésions apparaissent généralement sur le visage, les mains, les pieds et la zone ano-génitale. Elles s’accompagnent souvent de fièvre, de courbatures, de fatigue et, parfois, de ganglions enflés au niveau du cou ou de l’aine.

Le délai d’incubation varie de 5 à 21 jours, et la maladie peut durer entre 2 et 3 semaines avant de guérir spontanément dans la plupart des cas. Toutefois, les personnes immunodéprimées ou fragiles restent à risque de complications. La prévention repose principalement sur des mesures d’hygiène, l’isolement des cas confirmés et une vigilance accrue dans les zones à risque.

Une vigilance renforcée

Alors que ce nouveau variant circule activement en Afrique centrale, les autorités sanitaires françaises recommandent la prudence, notamment pour les personnes ayant des contacts fréquents avec des voyageurs internationaux. Des investigations épidémiologiques sont en cours pour retracer les chaînes de transmission et éviter une propagation plus large sur le territoire.