Face à une éventuelle nouvelle épidémie de maladies respiratoires, les hôpitaux varois sont mieux préparés, mais les soignants redoutent un épuisement similaire à celui de 2020.

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Nouvelle épidémie maladies respiratoires – CREDIT : VarActu

Avec la multiplication des virus respiratoires tels que le Covid-19 ou encore le HMPV (virus métapneumovirus humain), une question se pose : serions-nous prêts à faire face à une nouvelle épidémie de grande ampleur, comme celle de 2020 ? Les hôpitaux varois, mieux préparés aujourd’hui, restent néanmoins sous pression face à cette éventualité.

Une meilleure préparation, mais à quel prix ?

Depuis 2020, le système de santé a appris de ses erreurs et des défis rencontrés. Les hôpitaux varois disposent désormais de davantage de ressources :

  • Des stocks renforcés en équipements de protection individuelle (masques, blouses, gants).
  • Des unités de soins intensifs élargies, avec une augmentation du nombre de lits de réanimation.
  • Des protocoles plus clairs pour isoler rapidement les patients contagieux.

Cependant, malgré ces avancées, les professionnels de santé alertent sur la fatigue accumulée depuis la pandémie. Lola, infirmière dans un hôpital varois, témoigne : « Oui, on est mieux équipés qu’en 2020, mais cela ne veut pas dire qu’on peut encaisser une autre épidémie sans souffrir. La charge de travail serait épuisante, surtout pour les équipes déjà à bout. »

Une vigilance accrue face aux nouveaux virus

Le retour du Covid-19 sous forme de variants saisonniers, conjugué à l’émergence de nouveaux virus respiratoires comme le HMPV, rappelle que les épidémies ne sont jamais loin. Les soignants soulignent l’importance de la prévention, notamment par la vaccination et le respect des gestes barrières. Ces mesures, largement adoptées en 2020, semblent s’être relâchées dans la population.

« Une nouvelle épidémie serait différente, car les gens sont moins attentifs aujourd’hui, ce qui rendrait le contrôle plus difficile », déplore Lola.

Un défi sanitaire et humain

Si le système hospitalier varois est mieux outillé pour répondre à une crise, le facteur humain reste une préoccupation majeure. Une nouvelle vague épidémique nécessiterait non seulement des moyens matériels, mais aussi une capacité à soutenir moralement et physiquement les soignants, qui restent en première ligne.