Les pharmacies du Var seront en grève le 30 mai pour défendre leur monopole sur la vente de médicaments et protester contre des conditions de travail difficiles.

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pharmacies varoises – CREDIT : Varactu

Le 30 mai prochain, les pharmacies du Var rejoindront un mouvement de grève national, suscitant des inquiétudes chez les clients et les professionnels de santé. Cette mobilisation vise à protester contre plusieurs menaces pesant sur la profession, notamment la possible ouverture de la vente de médicaments en dehors des officines.

La menace de la perte du monopole

L’un des principaux motifs de cette grève est la crainte de voir le monopole de la vente de médicaments remis en question. Les pharmaciens redoutent que l’on permette bientôt l’achat de médicaments dans des commerces autres que les pharmacies. Une telle mesure pourrait non seulement affecter leur chiffre d’affaires, mais aussi compromettre la sécurité des patients, les pharmaciens jouant un rôle crucial dans le conseil et la prévention des risques liés à l’automédication.

Un mouvement national suivi dans le Var

Dans les prochains jours, il pourrait être difficile de trouver une pharmacie ouverte dans le Var. Les clients accueillent cette nouvelle avec une certaine appréhension, craignant pour leur accès aux médicaments.

Les inquiétudes des patients et des professionnels

Bien que certaines pharmacies de garde resteront ouvertes pour répondre aux urgences, la grève risque de perturber significativement l’accès aux soins pharmaceutiques. Ce mouvement fait suite à une précédente grève qui avait déjà souligné des préoccupations similaires. Les pharmaciens s’inquiètent non seulement pour leur monopole, mais aussi pour leur rémunération et la tendance inquiétante aux fermetures d’officines.

Un secteur en crise

Les fermetures de pharmacies augmentent et les pharmaciens se sentent de plus en plus sous pression. La rémunération, jugée insuffisante par beaucoup, ne reflète pas toujours les responsabilités et les risques encourus dans l’exercice de leur métier. Cette situation s’est aggravée avec la crise sanitaire, qui a accentué la charge de travail sans augmentation correspondante de la rémunération.

Un appel à la solidarité

Les pharmaciens espèrent que cette grève sensibilisera le public et les autorités à leurs difficultés. Ils appellent à une solidarité nationale pour défendre leur rôle indispensable dans le système de santé. Le maintien de leur monopole sur la vente de médicaments est, selon eux, crucial pour garantir une distribution sécurisée et des conseils de qualité aux patients.