Jean-Pierre Giran, le maire de Hyères, a récemment suscité une vive polémique par ses propos tranchants sur la question des sans-abri dans sa commune, établissant un parallèle controversé avec l’immigration.

Hyères sans-abri

illustration pour Hyères sans-abri – CREDIT : Var Actu

Selon lui, la présence croissante des sans-abri contribuerait à une hausse de l’insécurité, une situation qu’il juge insupportable pour les résidents.

Des propos qui font écho

En assimilant la question des sans-abri à celle de l’immigration, le maire de Hyères soulève une comparaison délicate. Il évoque un « seuil de saturation » et exprime une certaine exaspération face à ce qu’il perçoit comme une surpopulation de sans-abri dans sa ville, allant jusqu’à qualifier Hyères de « capitale régionale des sans-abri ».

Réactions mitigées parmi les Hyérois

Les avis des habitants de Hyères sur cette question sont partagés. Certains expriment une certaine peur ou méfiance à l’égard des sans-abri, tandis que d’autres se montrent plus indifférents ou tolérants, ne percevant pas la présence des sans-abri comme un problème majeur. Ces témoignages reflètent une diversité d’opinions au sein de la population locale.

Une augmentation notable du nombre de sans-abri

Une bénévole d’une association aidant les sans-abri, qui a préféré rester anonyme, confirme l’augmentation du nombre de personnes vivant dans la rue à Hyères. Elle attribue cette hausse aux inégalités sociales exacerbées par la crise du Covid-19, suggérant que le phénomène dépasse la simple question de la sécurité et touche à des problématiques sociales plus larges.

Entre critique et besoin d’action

La déclaration du maire de Hyères met en lumière la complexité de la gestion des sans-abri dans les villes. Alors que Jean-Pierre Giran pointe du doigt une situation qu’il juge problématique, les réactions de ses administrés et le témoignage de travailleurs sociaux rappellent l’importance d’aborder cette question avec sensibilité et de chercher des solutions inclusives.