Ce 15 septembre, entre La Valette et le tunnel de Toulon, comptez 24 minutes dans un sens et seulement 12 dans l’autre. De même, le tronçon entre La Garde et Hyères se fait en 9 minutes.

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15 septembre Toulon – CREDIT : Var Actu

Un engorgement persistant

Le trafic sur les autoroutes toulonnaises constitue depuis longtemps une problématique pour les automobilistes, surtout en période de pointe. Embouteillages, ralentissements, et accidents potentiels font partie du quotidien des usagers. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : 24 minutes pour relier La Valette au tunnel de Toulon dans un sens, et seulement 12 dans l’autre. Cela peut engendrer du stress, augmenter les risques d’accident et avoir des impacts sur la qualité de vie.

Un phénomène asymétrique

Ce qui est particulièrement étonnant dans ce scénario, c’est l’asymétrie marquée des temps de trajet. Comment expliquer qu’un même tronçon nécessite le double du temps dans un sens par rapport à l’autre ? Plusieurs hypothèses sont avancées, des différences d’aménagement aux comportements des conducteurs, en passant par les heures de sortie des entreprises locales. L’état des infrastructures pourrait également jouer un rôle.

Le cas de La Garde-Hyères

Pour mettre en perspective, prenons l’exemple du tronçon entre La Garde et Hyères qui se fait en 9 minutes, un temps relativement court en comparaison. Ceci pourrait être dû à un meilleur état des routes, à un trafic moins dense ou encore à des limitations de vitesse mieux adaptées. Mais ces spécificités locales ne permettent pas de répondre complètement à la question de l’asymétrie entre les différents trajets autour de Toulon.

Vers des solutions ?

Des études de trafic sont en cours pour comprendre ce phénomène et, surtout, trouver des solutions pour fluidifier la circulation. Parmi les pistes envisagées, la mise en place de voies réservées, l’amélioration des systèmes de signalisation et la réorganisation des sorties et entrées d’autoroute sont sur la table. Car si l’asymétrie des temps de trajet interpelle, c’est bien la saturation globale des autoroutes qui demeure le problème majeur à résoudre.