Originaire du Cannet, le ministre des Transports Philippe Tabarot alerte sur les dangers des stupéfiants au volant, responsables de 20 % des accidents mortels en France.
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Philippe Tabarot stupéfiants accidents routiers – CREDIT : VarActu
Après l’accident tragique d’un car scolaire en Eure-et-Loir, Philippe Tabarot, ministre des Transports et natif du Cannet, met en garde contre les dangers de la drogue au volant. Selon lui, un accident mortel sur cinq est causé par la prise de stupéfiants, un chiffre alarmant qui appelle à des mesures plus strictes.
Un drame qui relance le débat sur la sécurité routière
L’accident survenu à Châteaudun le 30 janvier a endeuillé la France. Une lycéenne de 15 ans, Johanna, a perdu la vie dans ce terrible accident impliquant un car scolaire dont le chauffeur a été testé positif aux stupéfiants. Philippe Tabarot, qui s’est rendu sur place, a salué la solidarité des élèves qui ont aidé leurs camarades à s’extraire du véhicule renversé.
Mais au-delà de l’émotion, le ministre souhaite tirer des leçons de ce drame. Il rappelle que 20 % des accidents mortels sont liés à la consommation de drogues, un taux qui reste préoccupant bien que l’alcool reste la première cause avec 25 % des accidents.
Un ministre azuréen engagé
Originaire du Cannet, Philippe Tabarot connaît bien les enjeux de la sécurité routière, notamment dans les Alpes-Maritimes où les routes sinueuses et la circulation dense augmentent les risques d’accidents. Son engagement pour la prévention et le renforcement des contrôles prend donc une dimension particulière.
En tant que ministre des Transports, il milite pour une intensification des tests de dépistage et une meilleure prévention auprès des conducteurs professionnels. L’accident d’Eure-et-Loir relance d’ailleurs la question du dépistage obligatoire des chauffeurs de transports en commun.
Vers un renforcement des contrôles ?
Après l’accident, le chauffeur du car a été contrôlé positif aux stupéfiants via un test salivaire. Toutefois, Philippe Tabarot appelle à la prudence, expliquant que certains médicaments peuvent fausser les résultats. Il attend donc les analyses sanguines pour confirmer ou infirmer cette prise de substances illicites.
Le ministre envisage une évolution législative afin de rendre le dépistage systématique et plus accessible. Aujourd’hui, un employeur ne peut pas imposer un test de stupéfiants à ses salariés, une situation qui pourrait changer dans les mois à venir.
L’objectif affiché par Philippe Tabarot est clair : renforcer la sécurité routière et protéger les usagers des comportements dangereux au volant.