Avec le retour des températures plus froides, les maladies hivernales font leur réapparition, mettant ainsi en lumière la demande accrue de certains médicaments.
températures plus froides médicaments – CREDIT : VarActu
Cependant, la réalité d’une pénurie persistante de médicaments complexifie la situation, même pour les patients atteints de maladies chroniques, et suscite des inquiétudes parmi les pharmaciens.
Depuis de nombreux mois, pharmaciens et patients font face à une série de pénuries de médicaments, touchant un large éventail de traitements. Pas moins de 3700 références de médicaments sont actuellement concernées par cette crise de disponibilité. La situation est encore exacerbée par la pénurie de médicaments courants tels que le paracétamol ou les antibiotiques, dont l’amoxicilline.
Face à cette pénurie persistante, patients et pharmaciens se retrouvent contraints d’adopter des solutions alternatives pour pallier le manque. Cette situation rend leur travail complexe et suscite des préoccupations quant à la période hivernale à venir. En juin dernier, le président Emmanuel Macron a souligné l’importance de la souveraineté thérapeutique, appelant notamment à la relocalisation de la production de médicaments essentiels en France.
Pour faire face aux pénuries de médicaments, certaines astuces ont été mises en avant. Dans certaines régions, il est conseillé aux patients qui ne trouvent pas leur médicament en France de se rendre à l’étranger, comme en Italie, pour s’approvisionner en médicaments essentiels. Cette mesure de contournement, bien que temporaire, permet aux patients d’obtenir les traitements nécessaires malgré la pénurie persistante sur le marché français.
La crise actuelle met en lumière la nécessité pour la France de revoir sa politique de production de médicaments, en visant une plus grande autonomie dans la fabrication de médicaments essentiels. Cette approche, préconisée par les experts de la santé et les professionnels du secteur, permettrait de mieux faire face aux pénuries de médicaments et d’assurer un approvisionnement plus stable pour les patients, en particulier en période hivernale, où la demande est la plus forte.
