Nouvelles règles d’audit énergétique : Propriétaires, êtes-vous prêts pour les changements majeurs qui viennent ?
Passoires thermiques – CREDIT : Var Actu
Les nouvelles exigences pour les logements énergivores : les passoires thermiques
Depuis le 1er avril 2024, les règles concernant l’audit énergétique des logements classés F ou G, connus sous le nom de « passoires thermiques », ont été renforcées. Ces modifications imposent des obligations plus strictes aux professionnels en charge de ces audits, dans le but d’améliorer significativement l’efficacité énergétique des bâtiments les plus consommateurs d’énergie.
Un élargissement progressif des critères
Le champ d’application de ces audits s’élargira progressivement : dès le 1er janvier 2025, les logements classés E seront également concernés, et ceux classés D le seront à partir du 1er janvier 2034. Cette initiative gouvernementale vise à informer les acheteurs sur les enjeux de la transition écologique et à les guider dans l’amélioration de la performance énergétique de leur habitation.
De nouvelles propositions de travaux
L’audit énergétique offre désormais à l’acheteur deux propositions de travaux prioritaires pour rendre son logement plus respectueux de l’environnement. Depuis avril 2024, les professionnels peuvent également ajouter des scénarios supplémentaires à la demande du vendeur, chaque proposition devant détailler les caractéristiques et performances des matériaux ou équipements suggérés.
Exigences de confort et d’efficacité accrues
Les nouvelles règles stipulent que les travaux entrepris doivent assurer un « confort hygrothermique » dans le logement, avec une température maintenue entre 18 et 20 °C toute l’année. Les modifications du système de ventilation doivent être prioritaires si l’aération existante est insuffisante, et doivent être incluses dès la première étape des travaux proposés.
Des ambitions plus élevées pour la rénovation
Les nouvelles dispositions exigent que la première étape des travaux proposés permette au logement de gagner au moins deux niveaux dans le diagnostic de performance énergétique, contre un seul niveau auparavant, et incluent des interventions sur au moins deux postes d’isolation tels que la toiture, les murs ou le sol.