Papillomavirus : la région Sud complète le dispositif de l’Etat
Par Mylène Loubas|2024-06-05T01:04:02+02:00Publié le jeudi 2 mars 2023 à 9h49|Catégories : Santé|Mots-clés : Var|
Une campagne de vaccination gratuite pour les élèves de 5e va être mis en place dès septembre 2023. La région Sud complètera pour les lycéens.
L’Etat compte inciter les collégiens à se vacciner contre le papillomavirus à travers une campagne de vaccination – Crédit photo : Wikimédia Commons
Le président de la République, Emmanuel Macron a annoncé, dès la rentrée 2023, une mise en place d’une campagne de vaccination gratuite et généralisée pour les élèves de 5e contre le papillomavirus. Une dose qui pourra être administré par des pharmaciens, des sage-femmes et des infirmiers. Cette maladie est responsable chaque année de plus de 6000 nouveaux cas de cancers. En France, actuellement, seule 45,8% des jeunes filles de 15 ans ont été vaccinées et 6% des garçons.
La région Sud a décidé de compléter cette campagne avec une autre initiative : les vaccins seront aussi financés pour les lycéens. Ceci entrent dans le cadre du Plan cancer régional 2022-2027. Lancé en janvier 2023, il coûtera 40 millions d’euros.
Le papillomavirus, également connu sous le nom de virus du papillome humain (VPH), est un groupe de virus qui peut infecter les cellules de la peau et des muqueuses de l’organisme humain. Il existe plus de 200 types différents, dont environ 40 qui peuvent affecter la région génitale. Le VPH est souvent transmis par contact sexuel, mais il peut également se propager par contact cutané direct avec une personne infectée ou par contact avec des objets contaminés. La plupart des infections ne présentent pas de symptômes et disparaissent spontanément sans traitement, mais certains types de VPH peuvent causer des verrues génitales ou des lésions précancéreuses et cancéreuses.
Le papillomavirus est un facteur de risque important pour le cancer du col de l’utérus, ainsi que pour certains autres cancers génitaux, tels que le cancer de la vulve, du vagin, de l’anus et du pénis. Il est donc recommandé de se faire vacciner et de subir des dépistages réguliers pour détecter toute infection ou anomalie précancéreuse ou cancéreuse.
