Le schéma territorial du Golfe de Saint-Tropez a été adopté lors d’une réunion marquée par des dissensions.
Illustration pour le schéma territorial du Golfe de Saint-Tropez – CREDIT : Wikimedia commons
Trois maires de la Communauté de Communes du Golfe de Saint-Tropez ont exprimé leur opposition au futur schéma de cohérence territoriale, affirmant que les dernières modifications empiètent sur les spécificités de chaque commune.
L’approbation de la modification numéro un du Schéma de Cohérence territoriale (SCoT) était au cœur des débats lors de cette séance du conseil. Ce document d’urbanisme a pour objectif de définir les grandes orientations de développement commun pour la région.
Il est à rappeler qu’une première version avait été rejetée et suspendue par le préfet du Var en 2019, invitant les 12 communes à se conformer aux lois Elan et Littoral.
Le rapporteur, Jean Plénat, était conscient des difficultés rencontrées : « Ces modifications répondent en grande partie aux observations des communes. Elles intègrent les nouvelles lois qui seront applicables. Est-ce que cela satisfera tout le monde ? Certainement pas. Après le vote, toutes les communes ont trois ans pour intégrer ces modifications dans leur Plan Local d’Urbanisme (PLU) ».
Vincent Morisse, président de la communauté de communes, est du même avis : « Nous avons été écoutés par le sous-préfet et la DDTM, mais la multiplication des lois et leur application ne rendent pas les choses faciles et peuvent entraver les projets et l’approche territoriale des maires ».
Cette adoption du schéma de cohérence territoriale a donc suscité des tensions et des inquiétudes parmi les maires, qui craignent que leurs projets et leur vision du territoire soient affectés par les contraintes légales.
Il est maintenant attendu que les communes procèdent à l’intégration de ces modifications dans leur Plan Local d’Urbanisme au cours des trois prochaines années. Cependant, il est évident que cette décision ne satisfera pas tous les acteurs concernés, qui continueront à exprimer leurs préoccupations et à défendre leurs intérêts spécifiques dans la région du Golfe de Saint-Tropez.