Ophélie et Tom, ces Varois qui recyclent leurs chocolats reçus la veille pour Noël

En ce 25 décembre, alors que beaucoup savourent leurs cadeaux reçus la veille, Ophélie et Tom (prénoms modifiés), un couple de Toulonnais, ont fait un choix plutôt atypique : réoffrir les chocolats reçus la veille au soir. Une pratique qui soulève des sourires et des questions sur les traditions de Noël.

Trop de chocolats, pas assez de temps

« Chaque année, c’est la même chose : on reçoit des tonnes de chocolats », explique Ophélie, 32 ans. « Les proches ont tous la même idée, et on se retrouve avec bien plus qu’on ne peut consommer. » Plutôt que de laisser ces douceurs s’accumuler et risquer de les oublier au fond d’un placard, le couple a décidé d’en faire profiter d’autres convives.

Ce matin de Noël, ils ont soigneusement sélectionné quelques boîtes reçues la veille pour les offrir à leur tour à des amis qu’ils retrouvaient à déjeuner. « C’est une façon de partager, et ça évite le gaspillage », souligne Tom, 35 ans. « On ne va pas manger tout ça, alors autant que d’autres en profitent. »

Une pratique qui se banalise

Réoffrir des cadeaux, notamment alimentaires, est une pratique de plus en plus répandue. Selon un sondage récent, près de 30 % des Français admettent avoir déjà recyclé un présent reçu, notamment des chocolats ou des bouteilles de vin. Dans le Var, où les festivités sont souvent généreuses, cette habitude est parfois vue comme une manière pragmatique de gérer les surplus.

« On fait attention à l’emballage, pour qu’il reste impeccable », précise Ophélie. « Le but n’est pas de manquer de respect, mais de prolonger l’esprit de Noël en partageant avec d’autres. »

Entre pragmatisme et débat

Si certains applaudissent cette démarche comme une solution anti-gaspillage, d’autres y voient un manque de considération. « Réoffrir des cadeaux, même des chocolats, peut être mal perçu si cela se sait », admet Tom. Mais pour le couple, le plus important reste l’intention : « Noël, c’est avant tout le partage, et ces chocolats feront plaisir à quelqu’un, plutôt que de rester chez nous. »