À Marseille, une importante opération policière a mené à l’arrestation d’un ravitailleur de drogue et à la saisie de 22 kg de cannabis, 3,4 kg de cocaïne et une arme.
coup de filet Marseille – CREDIT : Var Actu
Un énorme coup de filet à Marseille
Ce samedi, une opération policière a conduit à l’arrestation d’un jeune homme de 25 ans dans les quartiers Nord de Marseille, suspecté de ravitailler des points de vente de drogue. Cette intervention a permis la saisie de quantités importantes de cannabis et de cocaïne ainsi qu’une arme de poing dans son domicile à La Castellane, dans le 15e arrondissement.
Une surveillance méticuleuse
La prise a été le résultat de plusieurs jours de surveillance intensive par la compagnie départementale d’intervention des Bouches-du-Rhône (CDI 13). Les forces de l’ordre ont suivi les mouvements du suspect, finalement intercepté alors qu’il transportait un sac suspect dans le bus de la ligne B2. La tension a monté lorsque le jeune homme a tenté de fuir, entraînant une confrontation directe avec les policiers, rapidement encerclés par des jeunes du quartier.
Détails de la saisie
Lors de la perquisition au domicile du suspect, les enquêteurs ont découvert 21,7 kilos de résine de cannabis, 350 grammes d’herbe de cannabis, 3,4 kilos de cocaïne et un pistolet semi-automatique. La drogue, déjà conditionnée pour la vente, témoigne de l’organisation du réseau de trafic dans lequel le jeune homme était impliqué.
Profil et antécédents du suspect
Le suspect, déjà connu des services de police pour des affaires similaires, aurait été contraint à son rôle de ravitailleur sous la menace. Les trafiquants avaient estimé que son apparence européenne diminuerait les risques de détection par la police. Il était principalement chargé d’alimenter les cités du Plan-d’Aou et de la Bricarde.
Conséquences et contexte
L’arrestation souligne la persistance des réseaux de trafic de drogue dans les quartiers Nord de Marseille, malgré les efforts continus des autorités pour endiguer ce fléau. La garde à vue du suspect peut durer jusqu’à 96 heures, période durant laquelle les enquêteurs espèrent obtenir des informations cruciales sur d’autres acteurs et mécanismes du réseau.